semis direct

Le semis direct : quels bénéfices ?

 

Les intérêts agronomiques, environnementaux et socio-économiques du semis-direct sous-couvert

Les intérêts agronomiques du Semis-Direct sur Couverture Végétale sont les suivants :

  • Rendements équivalents si le semis est réalisé dans de bonnes conditions
  • Augmentation du taux de MO dans les couches superficielles
  • Augmentation de la stabilité structurale grâce aux macroagrégats
  • Amélioration de la portance des sols
  • Diminution du ruissellement
  • Diminution des risques d’érosion et de battance (meilleure infiltration et diminution de l’effet splash)
  • Amélioration de la gestion de l’eau (moins d’évaporation grâce à la couverture)

Les intérêts environnementaux du Semis-Direct sur Couverture Végétale sont les suivants :

  • Accroissement de l’activité biologique des sols en termes d’intensité et de biodivesité, notamment pour les vers de terre et les carabes
  • Accumulation de carbone sur la couche supérieure
  • 10 premiers centimètres enrichis en P2O5 et K2O
  • Diminution de la lixiviation des nitrates
  • Diminution de la consommation d’énergie

Intérêts socio-économiques du Semis-Direct sur Couverture Végétale sont les suivants :

  • Ecrêtement des pics de travail
  • Diminution de l’utilisation de carburants
  • Diminution des coûts de mécanisation sur le moyen et long terme

Principe du semis direct sous couvert

Le semis direct sous couvert ne requiert aucune intervention mécanique dans le travail du sol.

L’agriculteur, après sa moisson, va semer directement dans les pailles une plante de couverture, telle que le tournesol, le poids ou la féverole, qui va protéger le sol pendant la période intermédiaire. A l’aide d’un semoir à disques qui ouvrira le lit de semence qui sera ensuite refermé. Il mettra sa plante, céréale d’hiver ou de printemps, dans son couvert. Donc on ne retourne plus la terre, on ne retourne pas la « peau du sol ».

Ne pas travailler le sol limite les frais, puisqu’en abandonnant la charrue, l’agriculteur réduit ses dépenses en carburant mais aussi l’usage d’engrais. C’est tout l’intérêt de cette couverture végétale qui enrichit naturellement le sol, le protège de l’érosion et des inondations.

En effet, on constate nombre de sols « malades ». Le problème est récurrent sur les terres labourées en profondeur car en retournant la terre, on retourne et élimine toute la microfaune indispensable au sol et à la plante.

Dans un sol vivant, il y a de la faune (les vers de terre notamment) qui fait de l’aération, autrement dit elle se balade à la surface et créée des galeries. Dans ces galeries, l’oxygène va rentrer ainsi que l’eau, on parle alors de perméabilité, de porosité. Grâce à l’oxygène, les animaux et les microbes peuvent vivre. Ces microbes vont attaquer les éléments du sol, de la roche, les solubiliser et par mécanisme chimique tous ces nutriments bénéficieront à la plante.

 

Sol aéré versus sol compacté

Dans un sol très (trop) travaillé, on observe la dynamique suivante :

Moins de faune à moins d’aération à moins de porosité à le sol se compacte à la faune meurt à l’eau ne rentre plus à l’oxygène ne rentre plus à les microbes meurent à moins de passage de nutriment à la plante à recours important aux engrais

Un seul aéré permet aux racines de la culture suivante de s’implanter sans encombre.

Par conséquent, restaurer la biodiversité des sols à travers le semis direct sous couvert, est possible. Toutefois, la mise en place d’une telle technique est longue et difficile pour l’agriculteur. L’abandon du labour et de l’usage d’engrais impacte sur le rendement des premières années. Et il n‘existe pour le moment aucun dispositif de soutien financier.

Gilles CAVALLI

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https://www.laballeronde.fr/

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Ebook entrepreneur agricole du XXI siècle : https://fr.calameo.com/read/0029305581c2ac32755d9

https://certiphyto.io/

 

 

Sources :

https://www.youtube.com/watch?v=inbbSg-6j3I

https://osez-agroecologie.org/images/imagesCK/files/syntheses/f451_synthese-technique-semis-direct-sous-couverture-vegetale.pdf

 

 

1 Commentaire(s)

  1. A part « l’abandon de l’usage des engrais », OK sur le fond de l’article.
    Par contre, une relecture avant publication aurait été utile pour corriger fautes d’orthographe et phrases incohérentes.

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