Le premier avocat de France à avoir gagné un procès de l’agribashing en faveur de l’agriculteur contre son agresseur, Arash Derambarsh, a récemment été mis en cause, accusé de plagiat pour la thèse présentée pour son diplôme d’avocat. Aujourd’hui, à la faveur d’une enquête journalistique montrant les défaillances de cette accusation, il contre-attaque, et porte plainte.
L’affaire est particulière. Alors que l’homme a démontré ses facultés en tant qu’avocat, et notamment dans le domaine agricole, il a vu la thèse qu’il a défendue pour obtenir son diplôme annulée pour plagiat. Pour autant, depuis qu’il exerce en tant qu’avocat, il a obtenu des résultats, tant avec quelques « people » pour clients (le rockeur Pete Doherty, le rappeur Kaaris, le journaliste sportif Pierre Ménès…), mais aussi avec des dossiers comme cet agriculteur frappé sans raison, ou ces parents dont les enfants ont été victimes d’actes de pédophilie… Comment donc son professionnalisme a-t-il pu être remis en cause de la sorte ?
Arash Derambarsh, au-delà de cette fonction d’avocat, est connu pour son engagement sans faille pour la lutte contre le gaspillage alimentaire. A l’origine de la loi française, il veille personnellement à son application, et souhaite même la voir s’étendre à tout le territoire européen. Pour ce combat, il a obtenu le prix Win Win, l’équivalent du prix Nobel pour le développement durable, décerné à Göteborg. Cette lutte acharnée lui a valu des inimitiés, d’autant qu’il médiatise chacune de ses interventions à grand renfort de médias sociaux : impossible de ne pas lui répondre !
L’homme est obstiné, et sait se défendre. Concernant la remise en cause de son diplôme d’avocat, il précise de suite : « Les jugements rendus sont validés et ne peuvent en aucun cas avoir un autre dénouement que celui rendu par le tribunal. » L’agriculteur victime d’un acte d’agribashing n’a donc pas à s’inquiéter, son affaire ne sera pas rejugée. En revanche, c’est l’avenir dans la profession d’avocat d’Arash Derambarsh qui est en jeu.
Une enquête journalistique publiée par le magazine Le Courrier de l’Atlas met en lumière le grand flou qui entoure la validité des accusations de plagiat. Point le plus important, ce plagiat a été détecté par un logiciel qui ne fait pas la différence entre une citation et un autre copié-collé. En d’autres termes, quand Arash Derambarsh a cité une référence dans sa thèse, ce fut considéré comme un copié-collé ordinaire, alors qu’il ne faisait que commenter le travail d’autres avant lui en stipulant ses sources in extenso… Autre aspect mis en lumière dans cette enquête, plusieurs personnes sont visées à travers la remise en cause de la thèse de l’avocat : son directeur de thèse, certains parmi ceux qui ont composé son jury… Et là se révèle un imbroglio politicien : les « révélations » sont intervenues pendant la campagne des municipales, alors qu’ Arash Derambarsh était engagé auprès de Jacques Kossowski, liste LR, dont il est devenu adjoint une fois l’élection remportée. Et semblent être venues d’opposants politiques. Un autre média, France Soir, rappelle que la liste d’opposition à Courbevoie est menée par Lrem… Enfin, le fonctionnement interne de l’université de la Sorbonne pose beaucoup de questions, relayées par Le Courrier de l’Atlas.
France Soir encore, dans le même article, annonce la contre-attaque : Arash Derambarsh porte plainte. Pas question pour lui d’abandonner ce métier auquel il a tant sacrifié (comme il en témoigne dans son livre Tomber 9 fois, se relever 10). Une vocation, celle de défendre.
Et un agriculteur au moins peut témoigner de l’efficacité de l’avocat !
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il faudrait lancer cet avocat sur le détournement massif et illégal de l’eau douce par les villes qui polluent les rivières …
80% des stations d’épurations ne sont pas aux normes …