eta 08 semaine 29 couverture

L’ALASKAN, UN PICK-UP SIGNÉ RENAULT

Un de plus ! Renault se positionne à son tour sur le marché très concurrentiel des pick-up avec l’Alaskan. Grand, athlétique et costaud, l’Alaskan adopte tous les codes propres au pick-up. Au bilan, le véhicule polyvalent par excellence.

 
Quelle est l’atout principal d’un pick-up ? Sa polyvalence, bien sûr ! A la fois confortable voiture, vrai 4×4 et authentique utilitaire, le pick-up est même le véhicule le plus polyvalent qui soit. Un message reçu cinq sur cinq dans nos contrées : le marché européen est plus dynamique que jamais avec une hausse de 25 % à fin 2016 et encore +19 % à fin juin dernier. Renault ne pouvait rester à l’écart et lance son Alaskan, un athlétique pick-up, tout droit dérivé du Nissan Navara. Comme il se doit, le Renault Alaskan est imposant. Long de 5,40 mètres, haut de 1,81 m. et large d’un peu plus de 2 mètres avec les rétros, il respire la puissance et une virilité certaine, ce qui correspond bien aux codes actuels de ces véhicules. Vu de la place conducteur, le gabarit de l’engin est même très impressionnant. On est haut perché, dominant les autres. Le capot paraît bien loin et il convient au cours des premiers kilomètres de bien surveiller toutes les extrémités… Le confort à bord est de bon niveau. Les assises sont confortables, les commandes tombent
bien sous la main, la visibilité très bonne. Le confort général de ce véhicule est en partie apporté par la suspension arrière à cinq bras. Apparue sur le Nissan Navara de dernière génération, ce système de suspension permet une meilleure filtration des bruits et vibrations sur la route. C’est tout bénéfice pour l’agrément de conduite par rapport aux ressorts à lame, que l’on retrouve sur la majorité des pick-up.
 
A bord, le confort est de très bon niveau. La planche de bord ne diffère que très peu de celle du Nissan Navara.
 
160 ou 190 chevaux
 
L’Alaskan est un double cabine. Il dispose donc de quatre portes et de cinq places. C’est pour l’instant le seul modèle disponible au catalogue mais une version cabine approfondie est annoncée, sans date avancée. Une seule version mais trois niveaux de finition, Life, Zen et Intens. Le premier niveau intègre l’essentiel des éléments de sécurité et d’aide à la conduite, dont les sept airbags, l’ABS et l’ESP, l’aide au démarrage en côte, les antibrouillards ou encore le limiteur de vitesse en descente. Le niveau Zen en rajoute côté esthétique et accessoires avec les marchepieds latéraux, la caméra de recul, le système de navigation ou encore la climatisation automatique bi-zone. Quant au troisième, il mise sur le haut de gamme avec en complément des autres niveaux, la caméra 360°, la sellerie cuir, les feux Full Led, les barres de toit ou les sièges avant chauffants. Côté mécanique, le Renault Alaskan est motorisé par un quatre cylindres, le 2,3 litres dCi, décliné en deux puissances. La première développe 160 chevaux. Il est uniquement proposé avec la boîte de vitesses manuelle à six rapports. La seconde affiche 190 chevaux. Elle est couplée au choix à la boîte manuelle à six rapports ou à la boîte automatique à sept rapports. En mixant motorisations et finitions, la gamme Alaskan apparaît avec quelques subtilités. Ainsi, la finition Life n’est possible que sur le 160 chevaux et à l’inverse la finition Intens n’accepte pas cette motorisation. C’est en fait la finition intermédiaire, Zen, qui laisse le choix des puissances et de la boîte. Côté tarif, le premier prix est l’Alaskan Life 160 à 36 860 € TTC, et le haut de gamme, l’Alaskan Intens 190 BVA s’affiche à 45 960 € TTC.
 
Le pick-up Renault est le frère jumeau du Nissan Navara. Il n’en diffère que par la calandre avant et quelques touches stylistiques. Il est également fabriqué dans l’usine Nissan de Barcelone.
 
Une tonne de charge utile
 
L’Alaskan est un véhicule utilitaire, ne l’oublions pas. Et un costaud pour le coup ! La benne, d’une surface de 2,46 m2 et d’une longueur utile de 1,58 m., accepte sans broncher un peu plus d’une tonne de charge utile. Et ce n’est pas fait que pour du sable ! Renault et son réseau de carrossiers proposent donc de multiples transformations pour les clients. Cela va du hard-top au couvre-benne en aluminium rigide ou en plastique à enrouleur, en passant par un organiseur de benne, pour aménager et compartimenter l’espace de chargement, un coffre de rangement ou un plateau de chargement coulissant. L’Alaskan est aussi un 4×4. Il est proposé avec trois modes de conduite : propulsion deux roues motrices (2WD), quatre roues motrices rapports longs (4H) ou courts (4LO). Il dispose également de série d’un différentiel à glissement limité électronique et en option sur tous les modèles d’un blocage de différentiel arrière. L’ensemble confère à l’Alaskan des capacités de franchissement assez remarquables. Ce qui fait de ce pick-up sous logo français un véhicule extrêmement polyvalent, apte à satisfaire bien des demandes tant professionnelles que privées.
 
Le Renault Alaskan est un pick-up double cabine quatre portes cinq places. Il affiche une tonne de charge utile
 
Texte: Richard Pizzol
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