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Et si cet automne, vous faisiez le pari du bambou ?

À l’heure du choix des assolements pour la prochaine campagne, le bambou se présente comme une nouvelle opportunité. La culture cumule les avantages : un revenu net de plus de 2 500 €/ha, un faible usage d’intrants et une résilience face aux aléas climatiques. Horizom accompagne les agriculteurs dans le développement de cette production en leur garantissant des débouchés.

 « Le bambou géant est parfaitement adapté à notre climat et nous disposons en France de tout le savoir-faire industriel pour le transformer » explique Mathieu Poizat, cofondateur de la société Horizom créée en janvier 2021. Matériaux de construction, isolation et biomatériaux, les utilisations de cette biomasse ligneuse sont multiples, portées par une forte demande. Le bambou, plante à croissance rapide, répond également à l’explosion de la demande en crédits carbone.

Le bambou se cultive partout en France, à l’exception des zones sous climat montagnard ou méditerranéen. Planté à l’automne, il se développe plus rapidement en sols légers. Dans tous les cas, il faut disposer d’une profondeur de sol d’au moins 60 cm. Pour sécuriser l’implantation et les rendements, l’irrigation par goutte-à-goutte de surface est fortement recommandée. La bambousaie entre en production au bout de 5 ans, pour une durée minimale de 30 ans, sans avoir à replanter. Jusqu’à la 4e année, l’enherbement est maîtrisé grâce aux couverts végétaux, inutiles ensuite, les bambous recouvrant toute la parcelle. L’itinéraire technique est très simple : ni travail du sol, ni traitement phytosanitaire. Pas plus de deux jours de travail, par an et par hectare, suffisent à l’entretien et la récolte mécanisée.

À travers un modèle innovant, la société Horizom assure aux agriculteurs une valorisation du carbone les premières années, puis de la biomasse. La démarche débute par une étude pédoclimatique dont les résultats conditionnent la réalisation ou non du projet. Horizom accompagne individuellement les agriculteurs, de la conception à la commercialisation, et fournit tout le conseil technique nécessaire. « Une des premières étapes est le choix de variétés adaptées à la situation pédoclimatique. C’est le rôle de Stéphane Alzaix, spécialiste reconnu et gérant de la pépinière Horizom » précise Mathieu Poizat. Horizom possède sa propre pépinière de 7 ha dans les Landes, maîtrisant ainsi l’ensemble de la chaîne de production et la qualité des plants.

Un partenariat étroit s’établit entre l’agriculteur et Horizom, unis par les mêmes objectifs : maximiser les rendements, négocier des contrats afin de vendre la biomasse et le carbone au meilleur prix. À la recherche de nouveaux producteurs, Mathieu Poizat complète : « L’agriculteur signe avec Horizom un contrat de rachat sur 20 ans du carbone et de la biomasse, ce qui lui garantit les débouchés les plus rentables. Toutes les demandes sont étudiées en détail par nos équipes ». Jordan Mounet, éleveur de canards dans les Landes, témoigne : « J’ai fait le choix du bambou pour répondre à la forte croissance des besoins en biomasse. L’approche terrain et scientifique d’Horizom rassure sur les résultats à venir. Un lien de confiance s’est établi autour d’une répartition équilibrée et équitable de la valeur ».

Au-delà de la sécurisation de la production et des débouchés, Horizom centre son approche sur une vision pragmatique de l’agroécologie. « Les agriculteurs font face à des réalités économiques et techniques complexes, parfois en décalage avec certaines exigences écologiques. Le bambou est un élément de réponse qui conjugue rentabilité et performance environnementale », conclut Mathieu Poizat.

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