Réponse rapide
Les engrais agricoles, utilisés par les cultivateurs pour améliorer les rendements des cultures, peuvent être chimiques ou organiques. Les engrais chimiques sont les plus courants et incluent des variétés telles que les engrais azotés, NPK, phosphore, et potassium, chacun ayant des fonctions spécifiques pour la croissance et la santé des plantes. Les engrais organiques proviennent de déchets végétaux ou animaux. Cependant, l'utilisation non responsable des engrais, surtout chimiques, peut gravement impacter l'environnement et la santé humaine, notamment en polluant les eaux et en émettant des gaz à effet de serre. Une application mesurée et surveillée est essentielle pour minimiser ces risques.
Les cultivateurs, sylviculteurs, horticulteurs d’aujourd’hui, afin de gérer au mieux la qualité et la quantité des rendements de leurs exploitations, utilisent inévitablement des engrais. Ils peuvent être de natures chimiques ou organiques, avec un impact considérable sur l’environnement, s’ils ne sont pas utilisés de manière responsable.
Qu’est ce qu’un engrais ?
Un engrais est une matière organique ou minérale qui a pour vocation d’apporter des éléments nutritifs aux végétaux, plantations ou cultures céréalières. Ils comblent des carences, accélèrent ou stimulent les croissances dans le but final d’accroitre fortement les rendements quantitatifs ou qualitatifs de ces cultures.
Les engrais sont des fertilisants ayant vocation à bonifier les végétaux, tandis que les amendements sont des fertilisants qui orientent leur action sur la structure même des sols.
Les engrais organiques proviennent la plupart du temps de déchets végétaux (résidus verts, composts…) ou animaliers (purins, fumiers, lisiers…). Les engrais minéraux sont issus de l’industrie chimiques et de l’exploitation de gisements comme le phosphate ou la potasse.
Les types d’engrais
Les engrais chimiques
Fertilisants les plus utilisés sur le marché, grâce à leurs forts pouvoirs de rendements et à leurs prix très concurrentiels, ils sont pour la plupart issus de minéraux comme la potasse, l’azote, le phosphore, le calcium, le magnésium, le fer ou le souffre. Leur utilisation doit être raisonnée.
Les engrais azotés
ces engrais minéraux simples, parce qu’ils ne sont composés que par un élément nutritif principal, sont fabriqués par la synthèse de l’ammoniac et de nombreux de ses dérivés. L’action de ce fertilisant vise à l’amélioration de la croissance des plantes. Un engrais azoté peut aussi être organique (fumiers, lisiers…).
Les engrais NPK
Il s’agît dans la majorité des cas d’engrais minéraux produits par l’industrie. Qu’ils soient sous formes d’engrais simples ou d’engrais composés, ils sont structurés par les éléments chimiques N (pour azote), P (pour phosphore) et K (pour potassium).
Les engrais phosphore
Engrais simple produit grâce aux gisements de phosphore (superphosphate simple ou triple), il est notamment appliqué pour un bon enracinement et une bonne maturation des produits.
Les engrais starter
c’est un engrais qui est spécialement conçu pour être apporté à la culture au moment du semis afin d’apporter les éléments essentiels à l’accélération de la croissance. Il est le plus souvent localisé pour optimiser son effet. Idéal pour les céréales.
Les engrais potassium
Issu de la potasse (chlorure ou sulfate de potassium), ce fertilisant simple vise principalement la bonne santé des végétaux et accroit leur résistance. Il accentue les pigmentations.
Les effets des engrais sur l’environnement et la santé
Les engrais minéraux, bien plus que les engrais organiques, peuvent être très dangereux pour l’homme en cas de fortes ingestions (massives ou répétées) et très néfaste pour l’environnement et ses différents écosystèmes.
Si leur utilisation n’est pas effectuée dans un cadre mesuré, leur surconsommation apporte des transformations radicales des sols, mais aussi une surabondance néfaste dans les eaux. Les engrais azotés polluent en particulier les eaux souterraines et les nappes phréatiques, arrivant ainsi jusque dans les boissons des hommes. Un danger en particulier pour les nourrissons.
Des études scientifiques démontrent qu’entre 1950 et aujourd’hui, les taux de nitrates présents dans l’eau sont 50 fois supérieurs et que 66% de cette augmentation serait liée à l’activité agricole.
Autre souci lié aux engrais : leur épandage libère également de fortes émissions d’oxydes d’azotes, à considérer dans les gaz à effet de serre.
La consommation et l’utilisation d’engrais est en perpétuelle évolution. Il est indispensable qu’ils soient appliqués dans un cadre légal, précis et surveillé.