–stop–
Ce sont d’abord des ailés, fondatrices de futures colonies qui peuvent être observées (photo 1). Les aptères (photo 2) apparaissent ensuite.
|
Photo 1 : ailé colonisatrice |
Photo 2 : colonie installée |
Lorraine, 31/10/16
Le temps de propagation de la jaunisse naninante de l’orge (JNO) n’est que de quelques jours : en s’alimentant pendant au moins une heure, l’ailé virulifère inocule le virus à la plante. Sa multiplication demande ensuite quatre jours. La larve pondue par l’ailé virulifère se charge en virus (après environ une journée d’alimentation), qui circule alors dans son corps : elle devient donc à son tour infectieuse. C’est pourquoi ailés et aptères doivent être surveillés de près dans les parcelles !
Quel seuil de risque retenir ?
Plus les céréales sont jeunes, plus elles sont sensibles aux viroses : c’est pourquoi le seuil de risque généralement admis de 10 % de plantes porteuses peut être rapporté à 5 % de pieds porteurs d’au moins 1 puceron au stade 1 feuille (10 % à 2 feuilles, 20 % à 3 feuilles).
Il faut également être vigilant sur le temps de présence active (observation d’ailés couplée à un développement de colonies) de ces pucerons sur les parcelles, qui ne doit pas être toléré au-delà de 10 jours.
Si les conditions climatiques de ces derniers jours ont été très favorables à leur activité (températures supérieures à 10°C sans gel nocturne, temps ensoleillé, végétal sec), celles des jours à venir (températures inférieures à 5°C, nocturne, ciel couvert, rosée, pluie ou vent) devraient la limiter. Mais attention une fois installée, une population de pucerons se maintient facilement sur une parcelle. Ils ont le réflexe de s’abriter dans le cornet des céréales, voire au niveau du sol si ce dernier est motteux ou creux. Les pucerons volent dès 10°C mais se reproduisent dès 5°C.
Par 
