L’arrivée du froid favorise le développement des mosaïques sur orge d’hiver. Observations d’après des essais de terrain.
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Dans le cadre d’un programme Casdar, l’équipe d’Arvalis – Institut du végétal de Bourgogne / Franche-Comté met en place, depuis deux ans, un essai mosaïque de l’orge d’hiver sur plusieurs variétés sur les plateaux du Tonnerrois (Yonne). A l’identique, il existe cinq autres essais mis en place par Arvalis – Institut du végétal avec des partenaires en France et en Europe.
Jusqu’à mi-janvier, aucun symptôme n’était visible dans l’essai. Mais depuis que les températures ont légèrement baissé en dessous de 0°C, les premiers signes sont présents sur les variétés sensibles (Esterel et Plaisant). Des taches jaunes peuvent être observées de façon aléatoire dans les parcelles contaminées.
Photo 1 : taches jaunes sur orge d’hiver
Au niveau des feuilles, la maladie s’exprime par des pointillés verts clairs à translucides sur le limbe. Au fil du temps, ces feuilles jaunissent, ce qui donne cet aspect de dépérissement dans l’ensemble de la parcelle.
Photo 2 : pointillés verts clairs à translucides sur le limbe de la feuille
L’essai mis en place a notamment pour objectif de mettre en évidence la sensibilité aux différents pathotypes du virus de la mosaïque (BaMMV, BaYMV-1, BaYMV-2) de certaines variétés d’orge d’hiver.
Photos 3 à 5 : trois exemples de variétés testées dans l’essai de Bourgogne / Franche-Comté
Photo de gauche : variété Plaisant : sensible au 3 pathotypes
Photo du milieu : Esterel Résistante pathotypes BaMMV et BaYMV-1 et Sensible BaYMV-2
Photo de droite : Mosaic résistant au 3 pathotypes
Nous pourrons refaire le point d’ici quelques semaines afin de mettre en évidence certaines différences variétales.