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Le secteur de la luzerne déshydratée dans une logique de hausse de la production

Le secteur de la luzerne déshydratée inscrit ses projets dans une logique de hausse de la production depuis décembre dernier, a indiqué Éric Masset, président de Coop de France déshydratation, le 2 mars au Salon. La demande est au rendez-vous tant sur le marché intérieur qu’à l’export. Reste à soutenir la production.

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Une réflexion « Déshy 2020 » au sein de CDF Déshydratation « aboutira cette année à un projet de filière structurant avec des axes stratégiques de construction », a évoqué Éric Masset, soulignant que l’objectif est d’augmenter la production. Celle-ci est de 850 000 tonnes actuellement, mais elle dépassait 1,2 million de tonnes dans les années 1990.

Sans s’étendre davantage, il a indiqué qu’un premier axe sera de confirmer la politique de soutien spécifique au secteur (8 M€ pour près de 70 000 hectares). « Le monde a faim de protéine, de produits laitiers et de viandes. » Pour nourrir le bétail, « il faudra toujours plus de protéines végétales ». Et de rappeler qu’avec 2 400 kilos de protéines végétales à l’hectare, la luzerne est la culture qui en produit le plus. Elle apporte non seulement de la protéine, mais aussi de la fibre, indispensable à la digestion des ruminants.

La luzerne déshydratée s’exporte de plus en plus loin : après l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Suisse, les coopératives françaises en expédient maintenant au Japon, aux Émirats arabes et bientôt en Arabie Saoudite. Cela grâce à une innovation qui s’est développée ces dix dernières années : la compression de la luzerne déshydratée en balles permet de densifier les chargements et de les transporter loin.

Marc NICOLLE (Agra Presse)

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