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« Une interdiction généralisée des néonicotinoïdes conduirait 59 % des producteurs à réduire ou à arrêter leurs cultures d’orge d’hiver (21 % à réduire un peu, 24 % à réduire fortement, 14 % à arrêter complétement) », selon un communiqué.
Interrogés sur des alternatives « aussi efficaces », 67 % jugent qu’il n’y en a pas, 19 % disent n’en savoir rien, 14 % y croient dont 6 % pensent à d’autres phytos « considérés par la moitié des producteurs comme présentant plus de risques pour l’environnement ».
Une interdiction des néonicotinoïdes « pourrait remettre en cause cette culture en France, 2e pays exportateur d’orge de brasserie au monde et 1er en malt », déplore Philippe Pinta, le président de l’AGPB qui réaffirme son opposition à la mesure votée par les députés.
Lors des trois dernières campagnes, 86 % des producteurs ont utilisé des semences d’orge d’hiver enrobées de produits à base de néonicotinoïdes, révèle aussi le sondage.