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Fertilisation des céréales, estimations de doses totales d’azote

Ces estimations de doses totales d’azote prennent en compte le type de sol, la pluviométrie depuis le début de la campagne, l’historique du précédent et les objectifs de rendement.

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Le calcul de la dose totale doit reposer sur une méthode de bilans qui tient compte des besoins de la culture (besoin unitaire multiplié par l’objectif de rendement), de l’efficacité des apports (coefficient d’utilisation par la culture – CAU) et de la fourniture du sol (reliquats, minéralisation de l’humus…). Les doses totales d’azote à apporter dépendent notamment du type de sol et de la quantité de pluie depuis le 1er octobre.


La valeur A définitive

La valeur A représente l’azote fourni à la culture précédente par la minéralisation Elle est fonction de la température mais aussi de l’humidité du sol. La valeur A définitive est de 130 U/ha pour le calcul du bilan azoté en 2015, ce qui correspond à une année moyenne.

Utiliser le coefficient b pour le calcul des besoins unitaires en azote

Le coefficient b ou besoin unitaire, représente la quantité d’azote (kg) nécessaire pour produire 1 quintal. Lorsqu’il est multiplié à l’objectif de rendement, il permet de calculer les besoins en azote de la parcelle. Il faut ensuite soustraire les fournitures (minéralisation du sol, reliquats…) pour obtenir la dose d’azote à apporter par hectare.



Ce besoin unitaire dépend également de la variété. Les essais conduits en 2014 par ARVALIS – Institut du végétal, permettent de proposer des valeurs de coefficient b pour les variétés récemment inscrites au catalogue français.

Pour le blé tendre, si la valeur moyenne est de 3 kg d’azote par quintal de blé produit, cette valeur varie de 2,8 à 3,5 kg N/q selon les variétés.

Pour le blé de force et le blé dur, les besoins unitaires sont appelés coefficients bq et intègrent des objectifs de niveau de protéines.

Quand apporter de l’azote ?
Les apports tallage ont été réalisés lorsqu’ils étaient nécessaires. Les reliquats étaient moyens à élevés et les céréales ont pu s’implanter dans de bonnes conditions y compris en zones vulnérables où les premiers apports ne peuvent avoir lieu avant le 15 janvier.

Lorsqu’un premier apport « tallage » a été réalisé, il est trop tôt pour débuter les apports principaux qui pourraient avoir lieu début mars en fonction de la météo. Dans le cas contraire, on peut anticiper l’apport d’une première fraction. Les prévisions météorologiques annonçant une période sèche, peu favorable, l’apport doit être limité à 40-60 unités.

Dans tous les cas, l’apport principal doit être fractionné en deux pour une meilleure valorisation dès qu’il dépasse 100 unités. Il ne faut pas oublier de conserver au moins 40 unités à apporter dernière feuille (voir plus en fonction du débouché). C’est aussi le moment pour apporter du soufre dans les situations qui le nécessitent

Aude CARRERA, Bertrand DUCELLIER, Thierry GROSSOLEIL (ARVALIS – Institut du végétal)

1 Commentaire(s)

  1. waouh !! c’est pour quel département ce conseil, nous dans le Loiret, en zone vulnérable le calcul comprend A et b, mais aussi Y Pf Rf Pi Mhref Coef Tps Fsys Mhcult Mhp Mr Mrci mm [No3]Nirr Xa Ri B pour calculer la dose X, et celle là sans engrais organique, sinon il faut ajouter Q Nprod Ntot Keq Xa pour chaque apport. le calcul ne doit pas etre seulement fait pour une culture, mais pour tous les ilots !!
    mais on peut faire plus simple…..

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