prod vs conso

Du producteur ou du consommateur, qui aura le dernier mot ?

La « ménagère de de 50 ans » n’est plus ! La technologie et la crise ont généré de nouveaux comportements d’achats. La mobilité a changé la manière de consommer et l’omnicanalité est devenue incontournable…

Dans les années 80, la consommatrice type : c’est la «Menaf», l’idole des annonceurs ! Cette mère de famille avec deux enfants était la cible des publicitaires de l’époque. Elle jouait un rôle déterminant dans les dépenses du ménage. C’est l’époque où la demande était telle, la concurrence si peu importante, qu’il suffisait de produire pour vendre.

En 2011, Seth Godin, le chantre du marketing écrit dans un manifeste “Nous sommes tous singuliers : exit le marketing de masse” ; on parle alors de « consommateur unique ». Non pas que l’on ne soit plus dans la consommation de masse, cela c’est encore accentué mais le marketing et la communication vers les consommateurs ont fortement évolué. Il ne s’agit plus uniquement de produire pour vendre mais bien de vendre (ou de bien identifier ce que le client veut) puis de produire. Grâce aux datas, les marques et enseignes sortent de leur politique de mass- market et ciblent différents profils.

Vous me direz mais pour la production agricole c’est différent… Vraiment ?

N’est-il pas possible d’écouter les besoins de ces clients et y répondre ? Est-on obligé de produire uniquement ce qu’on a toujours produit ?

Produire pour produire ou pour vendre ? Telle est la question.

Il s’agit donc d’adapter son offre aux attentes de ses clients. Donc premièrement : qui sont mes clients ? Deuxièmement : que veulent-ils ? Troisièmement : puis-je étblir une relation gagnant-gagnant ?

Combien d’entreprises ont fait faillite parce qu’elles n’arrivent pas ou plus à satisfaire leurs clients ? Une attention toute particulière doit donc leur être portée. Mais, pour une entreprise, tous les clients ne se valent pas : les plus importants sont ceux qui rapportent le plus d’argent ou les produits qui apportent le plus de marge si l’on a qu’un seul client.

De plus, les exploitations agricoles ont un impact sociétal positif et/ou négatif. Aussi, elles portent une importante responsabilité vis-à-vis de la société, responsabilité qui n’est pas toujours assumée. Lorsque la responsabilité des entreprises est mise en cause, leur image en souffre. Dès lors, on comprend bien que le comportement des entreprises ne peut plus se limiter à la seule recherche de rentabilité, mais à la recherche d’objectifs socialement plus acceptables.

Petit florilège des attentes des consommateurs :

  • Exigeant : 72% des consommateurs français veulent un service client plus efficace.
  • Responsable : 56% des consommateurs français souhaitent que les entreprises prennent position sur les questions sociales, culturelles, environnementales et politiques qui leur tiennent à cœur.

Les consommateurs sont attirés par les entreprises qui s’engagent à utiliser des ingrédients de bonne qualité (80%) et œuvrent pour le respect de l’environnement (62%).

Pour conclure, j’ai deux exemples de mise en œuvre de cette approche « consommateur unique ».

  • Une cave coopérative du sud de la France qui chaque année suit les conseils de son directeur des ventes afin de mener la vigne et obtenir du raisin le plus en adéquation possible avec la façon dont il va être élever de façon à satisfaire la clientèle à l’internationale qui représente 80 % de son chiffre d’affaires.
  • Un GIE de producteur d’ails, oignons, échalotes et autres qui, en début de chaque saison, ne consacre que les hectares nécessaires pour les variétés attendues par les clients. Ceci est possible car le responsable commercial a une très bonne connaissance du marché. Cela leur permet d’écouler, à de rare exception près, 100 % de la production à des prix (très) rémunérateur.

Et un contre-exemple, avec une filière qui, puisqu’elle a toujours proposé et mis sur le marché un certain type de produit, continue à le faire parce qu’« on a toujours fait comme ça » et qu’« il faut éduquer le consommateur » vit des heures ou plutôt des années difficiles.

Etes-vous en phase avec mes propos ou non ? Votre avis m’intéresse !

Gilles CAVALLI

https://www.linkedin.com/in/gilles-cavalli/

http://agripreneur.fr/

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https://www.laballeronde.fr/

https://laballeronde.wordpress.com/

Ebook entrepreneur agricole du XXI siècle : https://fr.calameo.com/read/0029305581c2ac32755d9

https://certiphyto.io/

 

Source : https://comarketing-news.fr/levolution-du-consommateur-dhier-a-aujourdhui/

 

1 Commentaire(s)

  1. « Performer » d’agriculture durable !
    Mon exigence de lecteur – consommateur est de lire des articles qui n’alignent ni les fautes d’orthographe, ni les perles. Vous n’êtes pas vraiment performant.
    Pensez vous que vous faites découvrir à vos lecteurs qu’il faut produire pour des clients en tenant compte, non seulement des souhaits qu’ils expriment, mais aussi de leur comportement réel d’achat?
    Et quelle est donc cette  » filière qui, puisqu’elle a toujours proposé et mis sur le marché un certain type de produit, continue à le faire parce qu’« on a toujours fait comme ça » et qu’« il faut éduquer le consommateur » vit des heures ou plutôt des années difficiles. »?

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