Sur son site, l’agence Ilimelgo, en charge de l’architecture, présente le projet de construction d’une tour maraîchère à Romainville, en Seine-Saint-Denis. Les champignons, les légumes et les fruits, produits au sous-sol et dans les étages du bâtiment, seront vendus ou consommés sur place, dans un restaurant de 50 couverts.
En 2019, une usine de production de fruits et légumes sera édifiée aux portes de Paris sur le modèle de ce qui existe déjà au Japon.
L’agence Ilimelgo présente, sur un site internet, le projet d’une tour maraîchère qui produira à partir de 2019 des champignons, des fruits et des légumes.
Elle est édifiée au cœur de Romainville, en Ile de France, dans le quartier Marcel-Cachin desservi par le métro et le tramway.
Cette production légumière et fruitière en boucle rendrait la tour complètement autonome en eau et en énergie. Les légumes seront alimentés par de l’eau de pluie, le bâtiment produira l’énergie pour chauffer les serres et les déchets seront transformés en ressources.
L’activité maraîchère de Romainville serait un cas d’école d’économie circulaire en zone urbaine.
Le sous-sol de la tour sera dédié à la production de champignons et les étages seront réservés à celle de fruits et de légumes, cultivés sur un substrat 100 % organique. Ensuite, les récoltes seront vendues dans un kiosque ou consommés dans un restaurant de 50 couverts situés au rez-de-chaussée.
Au total, 4 tonnes de champignons et 12 tonnes de légumes et de fruits seraient récoltés par an. Et une fois la production lancée, jusqu’à 12 emplois seraient créés et la tour pourvoirait aux besoins en fruits et légumes de 200 familles.
En savoir plus : http://ilimelgo.com/fr/projets/tour-maraichere.html (les explications sur la future tour maraichère de Romainville).
Notre illustration ci-dessous est une copie d’écran de la vidéo de la ville de Romainville que nous diffusons ci-dessus. 
Par Frédéric Hénin
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Beau projet cette tour maraichère! Mais à quel prix? Les légumes issue
de cette production seront forcement dépendant du pétrole. De plus, c une vrai usine à gaz, si les plombs claquent bonjour les dégâts.
Ne serait-il pas plus simple de cultiver des légumes de saison en plein champ? En revanche, si ça produits des fruits et légumes de qualités nutritionnelles à la place de modèles standardisés proposer par l’agrobusiness, why not? Mais le pari n’est pas sans risque et si ça ne marche pas ils pourront toujours faire du logement social… Le tour est fait.