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Les premiers foyers visibles cette année témoignent des conditions à risque :
– une couverture végétale dense,
– humidité régulière,
– des températures moyennes douces entre 10 et 15°C,
– un hiver doux sans gelées qui n’a pas stoppé la maladie,
– les variétés sensibles sont particulièrement à surveiller (note de résistance ≤ 7).
Foyer de rouille jaune, La Jaillière (Loire-Atlanrtique), le 29/01/2016.
Symptômes de rouille jaune sur feuille, La Jaillière (Loire-Atlantique), le 29/01/2016.
Reconnaître la rouille jaune
La rouille jaune est la maladie la plus nuisible pour le blé avec des risques de dégâts pouvant aller jusqu’à 60 q/ha pour les variétés les plus sensibles. Elle se caractérise par des foyers jaunes bien délimités observables dans les parcelles. Sur les feuilles des plantes atteintes, des pustules jaunes-orangées remplies de spores et alignées le long des nervures sont caractéristiques de cette maladie.
Les seuils d’intervention
Même si des foyers sont déjà visibles sur des parcelles dès le stade fin tallage, il est recommandé d’attendre le stade épi 1 cm pour intervenir. Il est rare qu’une intervention plus précoce soit rentable.
A partir de épi 1 cm et jusqu’à 1 nœud, dès l’observation de foyers actifs (pustules pulvérulentes) de rouille jaune dans la parcelle, un premier traitement à base d’une triazole efficace sur rouille permet de maîtriser la maladie et de garantir le rendement.
Après 1 nœud, le traitement sera à effectuer dès l’apparition des premières pustules.
Dans tous les cas, le traitement est à renouveler tous les 21 jours tant que les conditions sont favorables à la maladie.
Message rédigé par Arvalis – Institut du végétal avec l’appui des techniciens d’AGRIAL, d’AMC, de la CAPL, des Chambres d’agriculture des Pays de la Loire.
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