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« A terme, le lâcher de trichogrammes par ULM permettra d’augmenter significativement les surfaces concernées par cette lutte alternative » contre la pyrale du maïs, a expliqué Sébastien Rousselle (Biotop), sur le chantier de 300 ha.
Les trichogrammes, minuscules guêpes auxiliaires, sont utilisés en France sur 120 000 ha de maïs, d’après l’entreprise, soit quelque 20 % des surfaces traitées contre la pyrale. Une solution de biocontrôle appliquée jusqu’ici à la main, ce qui freine son développement.
Biotop a par ailleurs annoncé une autre offre d’épandage de trichogrammes faisant appel au drone. Son lancement avec la coopérative audoise Arterris est prévu le 21 juillet sur une centaine d’hectares.
« Comparativement à l’ULM, le drone est adapté à des petites parcelles, de toutes les formes, a indiqué Sébastien Rousselle. Mais les contraintes sont nombreuses. » Une grosse différence existe notamment dans le débit de chantier : 80 à 100 ha par jour avec le drone contre 100 ha par heure avec l’ULM. Les coûts d’utilisation sont en revanche comparables, entre 15 et 17 euros/ha.
Voilà un bel exemple d’agriculture durable.
Reste à savoir si cette technologie et technique permet de remplacer économiquement les solutions classiques.
A mon avis, le compromis efficacité (limitation des pertes en rendement et en qualité) et rentabilité pour le chef d’entreprise (coût) devrait être optimal, sans compter sur l’excellent profil environnemental.