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Belles performances sur ray-grass en ce début d’hiver

D’après les observations, les efficacités des herbicides testés semblent très bonnes : pas de ray-grass ni de matricaires n’ont été repérés dans les parcelles de blé traitées. Retrouvez, en photos, les résultats visuels des principales modalités appliquées en prélevée, en postlevée et en programme d’automne.

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Situé à Sainte-Croix (Ain), cet essai a été implanté le 3 octobre 2015, avec des applications réalisées en prélevée le 8 octobre, en postlevée précoce le 19 octobre et en postlevée classique le 9 novembre 2015.

Dans les parcelles témoins, les adventices sont aujourd’hui bien développées avec des matricaires au stade 5 feuilles et des ray -grass (peu nombreuses) au stade tallage.


Photo 1 : ray-grass au stade tallage.


Photo 2 : matricaire au stade 5 feuilles.

Les modalités appliquées en prélevée


Photo 3 : Défi + Carat (3 l + 0,6 l).

Ce mélange affiche de bonnes efficacités sur ray-grass et matricaires. Les quelques symptômes aperçus après application ont aujourd’hui disparu.


Photo 4 : Mamut + Trooper + Défi (0,18 l + 1,8 l + 2,5 l).

Cette triple association donne de très bonnes efficacités, sans symptômes visibles.

Les modalités appliquées en postlevée


Photo 5 : Défi + Carat (3 l + 0,6 l). 

Les quelques symptômes aperçus en post-application sont aujourd’hui résorbés. Aucun ray-grass n’est présent, ni les matricaires.


Photo 6 : Fosburi (0,5 l).

Comme dans la modalité Défi + Carat, rien à signaler.


Photo 7 : Défi + Fosburi (2,5 l + 0,5 l). 

Cette modalité avait marquée le blé à l’automne sans toutefois être rédhibitoire. Aujourd’hui encore, en comparaison aux autres modalités, il est observé un léger écart de comportement de la culture (note de phytotoxicité de 1).

Les programmes d’automne

Ces modalités répondent spécifiquement aux situations très difficiles à désherber (fortes densités, présence de populations résistantes, etc…). En situations peu infestées (comme ici), ces modalités sont hors contexte – elles sont bien évidemment très efficaces. Les photos suivantes permettent de se faire une idée du risque potentiel pour la culture lors de la mise en œuvre.


Photo 8 : Codix (2 l) prélevée puis Fosburi (0,5 l) en postlevée.

Dans cet essai, il s’agit certainement de l’un des programmes étudiés les plus sélectifs. Aucun symptôme visuel n’est repéré, l’efficacité est très bonne.


Photo 9 : Tolurgan (3,6 l) en prélevée puis Défi + Fosburi (2,5 l + 0,5 l) en postlevée.

Avec cette modalité, les marquages sont un peu plus prononcés, même si aujourd’hui, cela reste acceptable. Bien sûr, de très bonnes efficacités sont obtenues sur ray-grass et matricaires.



Photo 10 : Trooper + Tolurgan (2 l + 2,5 l) en prélevée puis Défi + Carat (3 l + 0,6 l) en postlevée.

Les marquages sont plus prononcés, avec une note de phytotoxicité proche de 2, qui reste tout de même acceptable. Bien entendu, l’efficacité est parfaite pour le moment.


Photo 11 : Trooper + Tolurgan (2 l + 2,5 l) puis Défi + Carat (3 l + 0,6 l) puis Othello + Huile + Actimum (1,5 l + 1 l + 1 l).

C’est la modalité la plus « costaude » de l’automne. Elle se remarque aussi sur le terrain avec une phytotoxicité persistante depuis mi-novembre.

La modalité de post-précoce (Défi + Carat) avait marquée la culture mais l’ajout d’Othello a également accentué cette phytotoxicité. La note atteint aujourd’hui 3, voire 4 sur certains blocs. Les symptômes se matérialisent par des décolorations persistantes (blanchiments) et quelques nécroses. Ce type de modalités n’est bien entendu pas à mettre en œuvre systématiquement mais en réponse à des contextes très particuliers (résistances…). Côté efficacités, rien à dire, c’est excellent.

Rendez-vous en sortie d’hiver pour suivre ces évolutions.

Ludovic BONIN, Lise GAUTELLIER VIZIOZ (Arvalis – Institut du végétal)

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