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Enobraq a été créé par le laboratoire français de démonstration pré-industrielle Toulouse White Biotechnology (TWB). Cette entreprise qui comptera 15 personnes en janvier a pour objectif de produire des matières premières chimiques (pour la fabrication de plastiques) et d’éthanol à des prix plus bas que les mêmes produits issus de la pétrochimie.
« Nous n’investirons dans une unité industrielle que si nous arrivons à prouver que la technologie d’Enobraq est capable de sortir des produits à des prix inférieurs à ceux de la pétrochimie », a déclaré Denis Lucquin, directeur associé de Sofinnova Partners, actionnaire principal d’Enobraq.
À l’instar des plantes et des micro-algues, ces levures, modifiées génétiquement, absorbent le CO2 de l’atmosphère ou émis par des industries. Un fermenteur de 2 litres sera mis en place dès janvier pour expérimenter le procédé. L’entreprise se donne deux à trois ans pour développer le procédé, après quoi il est prévu de l’industrialiser.