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La première journée des Etats généraux de l’alimentation a réuni, le 20 juillet, 500 personnes d’horizons divers, syndicats agricoles, assureurs, ONG, associations de consommateurs, professionnels de santé, représentants de l’industrie et de la distribution, de onze ministères et de la Commission européenne.
Soulignant la « détresse » de certains paysans qui n’arrivent plus à vivre de leur travail, le Premier ministre Edouard Philippe a demandé aux participants de répondre dans un premier temps à plusieurs questions : « pourquoi une partie de la valeur ne redescend pas de la distribution vers la production ? » et « pourquoi certains producteurs se font mieux entendre que d’autres dans le cadre de leurs négociations commerciales ? »
Les agriculteurs sont focalisés sur la question des prix de leurs produits, vitale pour eux, et les associations environnementales ou de consommateurs ont exprimé avant le démarrage la peur de voir leurs préoccupations mises de côté.
Les travaux continueront jusqu’à mi-novembre au travers de quatorze ateliers rassemblant chacun une quarantaine de personnes. Au sommet de la pyramide, un atelier transversal sera férocement discuté, celui qui doit discuter de la répartition des 5 milliard d’euros du plan de modernisation de l’agriculture promis durant la campagne.
Par ailleurs, une consultation sur internet est ouverte à tous à partir du 20 juillet (egalimentation.gouv.fr), sans que l’on sache exactement comment les contributions seront intégrées à « l’agenda des solutions » annoncé par Stéphane Travert pour la fin de l’année.