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Transition agroécologique en viticulture : Quelle solution alternative pour permettre une réduction des doses de pesticides à base de cuivre ?

  • Les itinéraires à base du fongicide biocontrôle RomeÌo® permettent aux viticulteurs bios ou conventionnels de réduire les doses de cuivre.
  • BASF France – Division Agro apporte une solution aux préoccupations lieÌes à l’utilisation de cuivre dans les vignes : la réduction des doses de cuivre à moins de 3 kg/ha, le plus grand respect des sols et la réduction des résidus de cuivre dans le vin.
  • Suite à son homogation en 2017, et après 3 années d’utilisation dans les vignes pour lutter contre l’oïdium et le mildiou, le fongicide naturel RomeÌo de BASF apparaît comme une réponse aux différentes préoccupations sociétales souleveÌes par l’utilisation de cuivre. En effet, ce produit se présente comme une solution alternative, complémentaire à la bouillie bordelaise, premier fongicide utilisé en viticulture. Les bénéfices sont multiples.

    Réduction du cuivre dans les vignes

    Avec près de 50 000 hectares de vigne protégées grâce à Roméo, les observations montrent tout d’abord une reÌduction de l’usage du cuivre dans les vignes. Les résultats des expérimentations BASF conduites sur le territoire au travers d’itineÌraires agroeÌcologiques intégrant Roméo et des produits conventionnels montrent qu’avec moins de 3 kg de cuivre/ha par an, on assiste à une réduction par 3 des quantités appliquées, en comparaison d’un programme de protection cuprique classique. C’est un progrès considérable alors que, dans de nombreux cas, les viticulteurs bio sont plongés dans des impasses techniques avec des doses de cuivre limitées à 28 kg/ha sur une période de 7 ans, soit 4 kg/ha par an en moyenne, comme l’exige la nouvelle reÌglementation.

    Plus grand respect de l’environnement

    Roméo est composeÌ de parois de levures inertes et agit comme un stimulateur des deÌfenses naturelles. Il se positionne comme une solution douce à l’efficaciteÌ reconnue par les viticulteurs. Les sols sont ainsi mieux respectés. En effet, selon l’INRAE « l’application répétée de pesticides à base de cuivre est la principale source de pollution cuprique des sols agricoles. […]. En Europe, l’application quasi-ininterrompue de bouillie bordelaise pour lutter contre le mildiou a ainsi très fortement accru les teneurs des sols viticoles en cuivre »(1) avec des impacts négatifs sur la faune du sol (vers de terre).

    Moins de résidus de cuivre dans les vins bio

    Du côté des consommateurs, RomeÌo répond aux attentes sociétales. Alors que 100 % des vins bios contiennent des résidus de pesticides (2), Roméo est sans classement toxicologique et ne génère pas de résidus dans le vin. HomologueÌe en agriculture biologique et conventionnelle, RomeÌo permet de construire des itineÌraires techniques innovants en phase avec les nouvelles demandes de la société.

    BASF partenaire de l’agriculture biologique et conventionnelle

    DeÌveloppeÌe en partenariat avec Agrauxine, division de Lesaffre Plant Care deÌdieÌe à la protection des plantes, RomeÌo s’inscrit dans le cadre de la feuille de route agroécologique de BASF France – Division Agro à horizon 2030. Présentée en mai 2020, celle-ci représente un tournant pour l’entreprise, en plaçant l’agroeÌcologie au coeur de sa strateÌgie. L’objectif : structurer l’ensemble des solutions de BASF autour des enjeux de l’agriculture de demain, pour que celle-ci soit encore plus durable pour les agriculteurs, tout en répondant aux défis du XXIème siècle et aux attentes des consommateurs. La feuille de route BASF est basée sur 5 piliers et définit 20 engagements avec des objectifs tangibles.

    N°2 en valeur, BASF est un acteur engageÌ pour le deÌveloppement du biocontroÌ‚le depuis près de 30 ans, avec notamment des solutions de confusion sexuelle (Rak) en viticulture et en arboriculture.

    BASF souhaite faire de la France un territoire d’excellence dans ce domaine, en nouant des partenariats efficaces avec la recherche française et en poursuivant le développement d’itineÌraires inteÌgrant des solutions de biocontrole, mais aussi en accompagnant les agriculteurs à s’approprier ces solutions plus complexes.

    (1) Expertise Scientifique Collective INRA – « Peut-on se passer du cuivre en protection des cultures biologiques » – Janvier 2018

    (2) www.wikiagri.fr/articles/des-residus-de-cuivre-presents-dans-les-vins-bio/6853

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