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Sorgho, surveillez les ravageurs aériens

Parmi les différents ravageurs aériens susceptibles d’être présents sur sorgho, certains présentent un risque de nuisibilité plus élevé que d’autres. Le point sur la situation.

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Attention aux sésamies et pyrales

Les dégâts de verse à maturité modérés à forts liés aux foreurs constatés l’an dernier dans certains secteurs (Lauragais en particuliers) nous obligent à réévaluer le risque, jusqu’alors jugé faible sur sorgho. Les premiers symptômes révélant leur présence ont été observés dans certaines parcelles.


Photo 1 : Perforations de feuilles (pyrales)



Photo 2 : Attaques des bas de tige (sésamie)

De fait, une protection peut s’avérer pertinente pour limiter les risques de dégâts (principalement verse parasitaire en fin de cycle liés aux galeries dans les bas de tiges). L’intervention doit viser la deuxième génération. A ce jour, en se calant sur les informations du BSV, la période optimale devrait se situer fin juillet.

Les solutions suivantes sont utilisables : pyréthrinoïde (nombreuses spécialités commerciales), chlorantraniliprole (Coragen) ou autres produits avec action larvicide sur pyrale et sésamie autorisé sur sorgho.

Début de la période de risque héliothis

Les larves d’héliothis peuvent provoquer des dégâts sur sorgho en consommant les organes de reproduction et les graines en début de formation. La période de risque se situe entre floraison et stade grain laiteux-pâteux et le seuil de nuisibilité est atteint si l’infestation est supérieure à une chenille par panicule. Les produits de lutte se composent de chlorantraniliprole (Coragen).


Photo 3 : Larves d’héliothis sur panicule de sorgho


Jean-Luc Verdier (Arvalis – Institut du végétal)

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