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« Semences de France progresse sur le marché des céréales à paille », a indiqué le directeur Pascal Mombled, chiffrant sa part de marché à 55-56 % avec + 2 points en 2016-2017. Le réseau de 45 coopératives actionnaires permet de « compenser les années difficiles, de pénurie », d’après lui. Bonneval Beauce et Perche, jusqu’ici adhérente du GIE Actisem, doit l’intégrer au 1er juillet, a-t-il indiqué.
Semences de France se veut une « structure fédératrice » aussi en pommes de terre, avec des rapprochements en vue. Le même modèle est appliqué à l’international : l’entreprise a racheté en octobre l’italien Novasem, spécialiste de la vente de semences sur un marché transalpin qui a « besoin de structurer son offre ». De nouvelles acquisitions sont prévues, dans « d’autres pays cibles en Europe et hors de l’Europe », a déclaré Pascal Mombled, citant le Brésil, l’Asie.
La stratégie repose sur une croissance organique et à l’international pour doubler les ventes à l’horizon 2025, objectif lancé il y a trois ans. Semences de France revendique 150 M d’euros de chiffre d’affaires en 2015-2016. L’exercice « 2016-2017 sera à peu près au même niveau », selon lui, dans un secteur globalement en recul.
Pour se développer, le groupe compte également sur l’agriculture de précision et plus largement la commercialisation de conseil rémunéré avec par exemple Visualiz, logiciel de traitement de données. Ces outils ne représentent à l’heure actuelle qu’une toute petite part du chiffre d’affaires du groupe, qui compte toutefois beaucoup sur ce levier de croissance.
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