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Faute de majorité qualifiée à ce stade, notamment du fait que la France a annoncé qu’elle voterait contre, Bruxelles devrait au moins attendre de connaître la position du prochain gouvernement allemand, lequel sera formé à l’issue des élections fédérales (le 24 septembre) avant d’organiser un vote des experts.
Pour le moment, Berlin s’est abstenue du fait des avis divergents entre ses ministères de l’agriculture et de l’environnement. Bruxelles « n’a absolument pas l’intention de renouveler cette substance sans la majorité qualifiée des États membres, la responsabilité doit être partagée », a déjà prévenu à plusieurs reprises le commissaire européen à la santé, Vytenis Andriukaitis.
Par ailleurs, dans un avis publié le 7 septembre, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) conclut que le glyphosate n’a pas de propriétés perturbatrices du système endocrinien.