Les bénéfices liés à l’utilisation de couverts végétaux sont nombreux. En voici quelques-uns :
Liste à laquelle on peut ajouter, lorsque les pratiques agronomiques sont dans la dynamique et suivent les pratiques de l’agriculture de conservation des sols (ACV). :
Un autre avantage des cultures intermédiaires est leur action positive sur la faune. Les deux principales raisons évoquées sont l’abri que représente la végétation vis-à-vis des intempéries et des prédateurs, et la source de nourriture qu’elle constitue. Les couverts peuvent aussi jouer un rôle de corridor biologique entre divers éléments du paysage (bois, haies…) et, dans certains cas, ils favorisent les insectes pollinisateurs
Les sols protégés par la couverture végétale Les cultures intermédiaires ont une action de protection de la faune et de la structure des sols, en particulier de ceux qui sont sensibles à la battance ou à la prise en masse. En effet, la couverture végétale du sol agit de manière mécanique en limitant l’action des gouttes de pluie sur la couche de surface. La retombée sur le sol de feuilles du couvert peut aussi contribuer à améliorer la stabilité structurale du sol (effet des matières organiques fraîches en décomposition). Cela retarde l’apparition de la croûte de battance dans les sols battants, affinés et nus.
La couverture permanente des sols constitue un des trois piliers de l’agriculture de régénération des sols. Elle pourrait se résumer ainsi : « On remplace le métal par le végétal. On laisse les racines faire le travail »
Il s’agit véritablement d’un « système intensif en connaissances. ».
C’est donc potentiellement un frein qui pourrait être levé par des dispositifs d’apprentissage individuels et collectifs permettant d’accéder aux connaissances nécessaires à la création et à la gestion de ces systèmes. Ces connaissances techniques sont souvent difficiles à acquérir et ils évoluent rapidement.
Gilles CAVALLI
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Ebook entrepreneur agricole du XXI siècle : https://fr.calameo.com/read/0029305581c2ac32755d9
Sources :
https://www.aurorepaysanne.fr/agriculture-de-conservation-des-sols-la-terre-nous-le-rend-bien
Par Gilles Cavalli
"Performer" d'agriculture durable.
Accompagnement des entreprises du secteur agricole à la réussite de leurs projets complexes.
Passionné d'entrepreneuriat, d'agriculture et de développement durable !
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L’Agriculture de Conservation des Sols est aussi l’agriculture de conservation du cycle des pluies et aussi du climat !
Les symptômes climatiques que nous subissons : inondations et sécheresses, correspondent exactement à une désertification = disparition de la couverture végétale des continents !
on a favorisé les cultures sèches pour économiser l’eau, alors que les deux tiers des précipitations proviennent de l’évapotranspiration, pas de végétation l’été = pas de pluie !
60% de l’énergie solaire reçue par les sols est évacuée par l’évaporation de l’eau (chaleur latente) , les sols secs stockent la chaleur et provoquent mathématiquement des canicules ! pas de végétation l’été = canicule !
L’urgence climatique c’est de gérer intelligemment les excès d’eau pour ne plus en manquer, ce sont uniquement les zones sèches qui brulent !
On aura sauvé la planète quand nos campagnes seront des océans de verdures en plein été ! Pas d’eau pas de vie pas de climat … Sur les continents, la régulation thermique de l’atmosphère est automatique tant que les surfaces exposées au soleil sont couvertes d’eau ou de végétation, autrement dit : c’est la sécheresse des sols qui provoquent le dérèglement climatique et non pas le dérèglement climatique qui provoque les sécheresses, le climat se dérègle quand les continents ne transpirent plus !
Pour avoir de l’eau en quantité et qualité suffisante il faut augmenter la densité végétale l’été, contrairement aux idées reçues, ce sont les cultures sèches qui assèchent les bassins versants : pas de végétation = pas de pluie : https://www.inrae.fr/actualites/nouvelle-representation-du-cycle-leau-integrant-activites-humaines
Une région sans eau c’est un désert pour le climat et la biodiversité, une agriculture sans eau c’est la famine.
https://www.mediaterre.org/actu,20210106085019,1.html