« La pomme de terre française étant relativement chère, nous essayons de lever les barrières politiques, tarifaires et sanitaires à l’exportation », par exemple vers la Russie, a indiqué Florence Rossillion, directrice du CNIPT, l’interprofession de la pomme de terre fraîche (non transformée).
La filière des plants de pommes de terre cherche aussi avec la filière des semences (Gnis) à raccourcir les délais d’obtention de certificats phytosanitaires, et à régler certains différends sanitaires, avec le Nicaragua, par exemple. Les exportateurs affinent la qualité sanitaire face à des acheteurs d’Afrique du Nord maintenant « professionnels et exigeants », mais les acheteurs demandent toujours plus de garantie. Des Tunisiens demandent la traçabilité des lots, du producteur français au planteur tunisien, par des codes barres sur les sacs de plants. Une pratique qui pourrait confirmer la réputation française de pureté sanitaire des plants.
Enfin le CNIPT est sur le point de conclure un accord interprofessionnel pour garantir au consommateur une qualité de pomme de terre « spéciale frite », avec des seuils de teneurs en glucose et matière sèche.