En France, réduire à l’échelle nationale de 55 % des émissions annuelles nettes de gaz à effet de serre d’ici 2030 par rapport à 1990 impose une baisse de 4 à 5 % par an.
Pour atteindre cet objectif, tous les secteurs d’activités et tous les citoyens sont mis à contribution. Mais les efforts demandés ne sont pas les mêmes.
Dans le secteur agricole, les émissions nettes de gaz à effet de serre (GES) ne devront diminuer de 16 %. En 2030, seules 68 Mtéc nettes de CO2 devront être émises chaque année contre 81Mtéc en 2019.
Actuellement, la production végétale émet 39 Mtéc de CO2, l’élevage 31 Mtéc et, les machines agricoles et bâtiments 11 Mtéc.
Intitulé « Mieux Agir –La planification écologique », un document publié sur le site internet du premier ministre, Isabelle Borne, détaille les mesures à prendre secteur par secteur pour réduire de 55 % les émissions nettes de CO2 d’ici 2030.
Pour l’agriculture, la baisse de 13 Mtéc de CO2 se répartirait ainsi :
Rendre flexitariens les gros consommateurs de viande, souvent importée, améliorerait considérablement le bilan carbone du secteur de l’élevage et rééquilibrerait la balance commerciale française.
Améliorer le stockage de carbone dans les sols par des pratiques agro-écologiques compenserait une grande proportion des émissions inévitables de GES d’origine fossile. Tous les matériels ne peuvent pas fonctionner à l’électrique !
Une autre piste envisagée pour améliorer le bilan carbone de l’agriculture est de regagner en souveraineté en matière de fruits et légumes (objectif de +10 points à horizon 2035).
« Faciliter l’accès à des produits durables, via par exemple les projets alimentaires territoriaux (PAT) ou les objectifs de produits de qualité et durables dans la restauration collective (loi EGAlim) », contribuerait à améliorer le bilan carbone de l’agriculture, défend le ministère de l’agriculture.
A cette fin, le gouvernement mise entre autres sur l’essor de l’agriculture biologique alors que ses produits se commercialisent mal.
En 2030, sa superficie devrait atteindre 21% de la SAU nationale mais quel est exactement le bilan carbone de cette forme d’agriculture? Rapportée à l’unité de production (tonne par hectare, litres par vache, kilogramme de carcasse par animal), l’agriculture biologique n’est peut-être pas aussi qu’annoncée!
Le tableau de bord présenté par le gouvernement vise à rendre la France en plus souveraine. Pour autant, notre pays ne doit pas renoncer à être une grande puissance agricole exportatrice. Dans le contexte géopolitique actuel, un pays est écouté et pèse sur la scène internationale s’il peut vendre une partie de sa production agricole à des pays tiers.
Légende photo: Elisabeth Borne, première ministre
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actuellement il n’existe aucun calcul valable des émissions de GES … ils sont donnés par une entreprise privée (carbone 4) sans aucune certification officielle !
pour information : quand les GES augmentent les températures baissent mathématiquement ! cf : quand la densité végétale augmente les accidents climatiques diminuent : à partir de la min 20:00 sur cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=aGN54z1cjLw&t=1778s