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« Le bilan confortable dans l’UE a de quoi mettre à mal la prime » aux orges de brasserie, a estimé Julien Darley (Granit Négoce). Un léger retrait de la production européenne est attendu, après une bonne récolte l’an dernier, ce qui laisserait un surplus de 1,741 Mt (contre 2,171 Mt en 2015-16).
L’origine France resterait en tête, malgré une baisse de son disponible à l’export : un « fort excédent en orge d’hiver » se dessine à +1 820 Mt (contre +1 900 t) quand l’orge de printemps serait « plus à l’équilibre » avec +894 000 t (contre +1 126 Mt). « Compte tenu du bon état des cultures, il y a de grandes chances que la récolte française d’orge de printemps dépasse les prévisions », a noté Julien Darley.
L’Angleterre et la Scandinavie viennent conforter le bilan européen.
« La situation mondiale est un peu plus tendue, à surveiller de près », a-t-il ajouté. D’après ses chiffres, un petit surplus de 360 000 t (contre -85 000 t) est prévu sur la planète, « à condition d’une bonne récolte en Australie ».
Le marché de la bière « retrouve des couleurs », a indiqué Jacqueline Lariven (Brasseurs de France). Il a progressé de 1 % dans le monde en 2014.
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