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L’éthanol face au « blend wall »

Dans le cadre du « Energy independence and security act » de 2007, les Etats-Unis ont mis en place un programme de production d’éthanol connu sous le nom de mandat éthanol. L’objectif de ce mandat éthanol est d’atteindre une production de 136 milliards de litres d’éthanol à horizon 2022. En 2013, le fameux mandat éthanol est fixé aux alentours de 63 milliards de litres.

Cependant, aux Etats-Unis, les stations essences proposent principalement le mélange E10 qui contient 10 % d’éthanol et 90 % d’essence. Dans ce contexte, la capacité d’incorporation d’éthanol est mécaniquement limitée à 10 % de la consommation d’essence.

Jusqu’à aujourd’hui, cela ne posait pas de problème puisque le mandat éthanol était inférieur à la capacité d’incorporation. Toutefois, cette année, le mandat devrait dépasser la capacité d’incorporation, ce qui pose problème aux incorporateurs qui peineront à remplir leurs obligations. De fait, la filière éthanol devrait savoir s’adapter dans les années à venir pour satisfaire les exigences que se sont fixées les Américains en termes d’agro-carburant. D’ailleurs, des solutions sont déjà émises comme la mise en place dans les stations essence de mélange E15 qui augmenterait la capacité d’incorporation. Cependant, le marché sera particulièrement attentif aux décisions prises sur le mandat car la production d’éthanol est aujourd’hui le premier débouché du maïs US.

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