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L’Afrique, nouvelle frontière de la coopération agricole française

« La coopération agricole française et l’Afrique » a marqué le 14 décembre l’ambition internationale de la fédération Coop de France, qui tenait son congrès à Paris.

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C’est le titre d’un livre blanc avec 10 propositions « pour bâtir ensemble des partenariats gagnants ».

L’« immense potentiel » de l’agriculture en Afrique est souligné dans l’ouvrage. Ce livre blanc imprime surtout « la volonté de développer la coopération agricole française sur le territoire africain », a expliqué Thierry Blandinières, DG du groupe InVivo.

10 propositions sont lancées, qui visent à soutenir les coopératives voulant s’engager ou développer leur activité en Afrique. L’idée est aussi d’accompagner la croissance de l’activité économique du continent, en créant « un environnement favorable au développement partenarial ». Exemple de proposition : renforcer le lien avec la diplomatie française. Une autre consiste à « mutualiser certaines structures (partage de risques et d’expériences) et actions ».

Coop de France assure la coordination du projet. La fédération veut jouer le rôle de « facilitateur », a souligné le délégué général Pascal Viné. « On va travailler avec Promocoop pour ouvrir des marchés à nos PME », a-t-il indiqué. Ce groupe d’entreprises pour la promotion coopérative, qui rassemble 17 leaders impliqués dans l’agroalimentaire et l’agro-industrie, forme à la fois un club de réflexion stratégique, un lieu de concertation et de lobbying. Les grandes coopératives doivent « servir de brise-glace » pour les PME à la conquête de l’Afrique, a considéré Pascal Viné.

Plusieurs tracent la voie, comme Agrial à travers sa branche légumes, Axéréal dans le malt, les sucriers Cristal Union et Tereos, InVivo et sa filiale de nutrition et santé animales Neovia, Limagrain et Maïsadour dans les semences, le laitier Sodiaal, ou encore Triskalia et ses pommes de terre

Jean-Christophe Detaille (Agra Presse)

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