La Commission européenne veut laisser les États membres gérer eux-mêmes le verdissement

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Bruxelles propose de maintenir le système des paiements directs et les deux piliers de la Pac, mais dans un but de simplification et de subsidiarité, chaque État membre élaborerait et appliquerait, après approbation par Bruxelles, sa propre stratégie pour atteindre les objectifs fixés au niveau de l’UE, notamment pour le verdissement.

« L’approche « taille unique » pour tous ne fonctionne pas », a justifié le commissaire européen Phil Hogan. Mais, assure-t-il, « la Pac a toujours été une politique commune, appliquée dans tous les pays de l’UE. Cela continuera d’être le principe directeur de cette politique à l’avenir. »

Les autres priorités mises en avant par la communication sont la recherche et l’innovation, et l’installation des jeunes.

Pour le reste, il s’agira d’une évolution pas d’une révolution. Le dispositif global de gestion des risques agricoles ne sera donc pas remis à plat. Mais la Commission va mettre en place une plate-forme européenne sur la gestion des risques qui réunira tous les acteurs concernés (agriculteurs, instituts de recherche, compagnies d’assurances…) pour lever les freins qui ont empêché l’adoption par le public de ces instruments au cours de ces dernières années

Toutes les questions liées au budget – comme le plafonnement ou la dégressivité des aides au-delà d’un certain seuil, le co-financement des aides directes ou la convergence du niveau d’aides entre États membres – ne sont pas du tout abordées. Elles feront partie des propositions législatives formelles attendues avant l’été une fois la proposition sur le futur budget de l’UE publiée.