Valagro fabrique ces biostimulants à partir de plantes grasses et surtout d’algues proliférant dans les eaux froides de Norvège. Ces algues, de type Ascophyllum, contiennent des substances de résistance aux stress : froid intense, coups de chaleur, agressions dues aux herbicides, a indiqué l’entreprise sur son stand au salon Potato Europe de Villers Saint Christophe le 14 septembre. Elles peuvent être présentes sur les côtes de Bretagne et du Canada.
« Les algues de ce type, mises à rude épreuve climatique dans ces eaux froides, développent des résistances au blocage de la photosynthèse, par exemple. Une plante commence à connaître ce blocage en dessous de 10 degrés », a expliqué Cédric Fortoul, responsable technique de Valagro pour l’Europe. Du coup, les biostimulants permettent au blé, au maïs, à la vigne et à la pomme de terre, « de se remettre » de leurs stress, comme les forts écarts de température, les herbicides d’automne, et aussi les oxydes d’azote (NOx) émis par la circulation automobile.