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Au 28 juin, à deux jours de la fin de la campagne, la Russie avait exporté 35,1 Mt, contre 33,9 M sur la totalité de la saison précédente, dont 26,8 Mt de blé (24,6 M sur 2015-2016), a indiqué son ministère de l’Agriculture.
L’Ukraine a de son côté fourni à l’international plus de 43 Mt de céréales contre 39,4 M l’an dernier, parmi lesquels plus de 20 Mt de maïs et environ 17 Mt de blé, a précisé le ministère ukrainien de l’Agriculture.
Le niveau de 2015-2016 avait permis à la Russie de prendre la place de 1er exportateur mondial de blé à la place des Etats-Unis, mais les deux puissances agricoles se trouvent à des volumes très proches juste avant la fin de cette saison. La progression enregistrée cette année s’explique par la récolte record de 2016 (120,7 Mt) en dépit de différends commerciaux qui ont brièvement freiné les ventes en Egypte puis, plus récemment, en Turquie. Cette année, le ministère de l’Agriculture prévoit une moisson plus modeste, autour de 100 à 105 Mt, ce qui reste élevé par rapport à la moyenne. Le début de la récolte a été retardé par des conditions météorologiques défavorables et au 28 juin, seuls 380 800 t de céréales avaient été moissonnés, contre 2,1 M à la même date un an plus tôt. Les rendements moyens affichent 44,5 q/ha.
En Ukraine, « les chiffres vont dépendre des conditions météorologiques en juillet mais les semis dans certaines régions ont souffert de la sécheresse », a indiqué un porte-parole.