Les ammonitrates représentent plus de 50 % des tonnages vendues en France par Yara. Or la part de marché des ammonitrates est passée de près de 75 % des engrais azotés au début des années 1970 à 40 % aujourd’hui. Cela au profit d’engrais « low cost » plus émetteurs de gaz à effet de serre et d’effluents polluants.
Le groupe norvégien persiste dans la prospection du marché des ammonitrates. Il a commencé à segmenter son offre selon les différentes cultures : le blé à taux élevé de protéines, l’orge brassicole, l’orge fourragère, le maïs-ensilage, et même différents types de pommes comme la Granny Smith.
Ce faisant, il développe une nouvelle façon de commercialiser avec des « programmes de nutrition personnalisée des plantes », par lesquels l’offre est définie par les agriculteurs au lieu d’être décidée d’en haut par le fabricant.
Par ailleurs, deux usines de Yara, Montoir de Bretagne et Ambès (près de Bordeaux) sont labellisées « Origine France Garantie » pour leurs ammonitrates et leurs NPK, a par ailleurs indiqué l’industriel des engrais le 28 septembre.