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« Au coeur du projet que je porte, l’agriculture n’est pas un secteur comme les autres, elle est au coeur de la souveraineté alimentaire française et d’un projet économique, social et de civilisation qui est le notre », a-t-il assuré, disant avoir « un projet et des propositions très concrètes » dans ce domaine.
Ce que demandent les agriculteurs ce sont « des prix justes ». Et pour les obtenir, l’ancien banquier a estimé qu’il fallait « accélérer les contrats de filière ». Il a en outre souligné l’importance d’avoir une « politique européenne adaptée », ainsi que « d’accompagner les exploitants agricoles dans la montée en gamme » avec une aide à l’investissement. Il a également dit souhaiter valoriser « les activités environnementale qui sont conduites par les exploitants agricoles » avec une enveloppe de 200 millions d’euros. Sur la question des normes, environnementales notamment, il a considéré qu’elles devaient être maintenues. « L’agriculture se conjugue avec l’environnement », a-t-il estimé.
Enfin, il a plaidé pour un « droit à l’erreur », hormis pour ce qui relève du pénal. « Lorsque l’administration effectuera un premier contrôle, ce premier contrôle sera un contrôle de conseil et d’accompagnement et pas un contrôle de sanction », a-t-il expliqué.
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