Comme tous les paysans députés européens, Benoit Biteau gère sa ferme tout en menant ses missions de parlementaire européen à Bruxelles. Il est membre du Groupe des Verts/Alliance libre européenne (72 élus).
Elu en 2019 député européen, Benoit Biteau se représente au mois de juin prochain pour remplir un nouveau mandat. Il figurera sur la liste Les Ecologistes.
A Bruxelles, il a été élu vice-président de la Commission de l’agriculture et du développement rural. Il a tenté de proposer des alternatives à la Pac 2021-2027 mais elles n’ont pas été validées par la majorité des membres.
Selon le député européen, les aides Pacs devraient être réparties en fonction du nombre d’actifs qui travaillent sur les exploitations et non pas en fonction de leur superficie. « Aujourd’hui, 20 % des agriculteurs perçoivent 80 % des aides », déplore-t-il.
Benoit Biteau s’appuie sur les résultats de ses actions menées en Poitou-Charente lorsqu’il était conseiller régional et sur son expérience de paysan pour promouvoir un nouveau modèle de l’agriculture.
Sa ferme familiale (Sablonceaux – Charente martime) est convertie à l’agriculture biologique. Et grâce au travail réalisé depuis qu’il a repris l’exploitation à ses parents, il a reçu en 2009, le Trophée national de l’agriculture durable remis par Michel Barnier alors ministre de l’Agriculture.
« Je m’autorise à faire de la politique, et à faire bouger les politiques publiques, pour sortir l’agriculture de l’ornière dans laquelle elle est engagée », explique le député.
A propos des manifestations du mois de février dernier : « Si on (Les écologistes) avait été entendus par la majorité, on aurait sorti l’agriculture des difficultés actuelles. En se rapprochant du Front National, les agriculteurs mettent au pouvoir leur bourreau. Le parti a défendu la Pac de 2023 comme Les Républicains et «En Marche » ».
Benoit Biteau affirme n’avoir voté aucun accord de libre échange, y compris celui de Nouvelle Zélande. Il est opposé à l’autorisation des NGT (new genetic technology) qui « sont ni plus ni moins des OGM puisque la sélection des plantes repose sur une modification de leur patrimoine génétique ».
Prochain mandat de député
S’il il est réélu député, Benoit Biteau sera de nouveau membre la Commission de l’agriculture et du développement rural en charge de la Pac post 2027 « avec l’intention de la réformer en profondeur ».
Selon lui, l’Union européenne devrait être dotée d’un budget autonome (1). Il serait par exemple alimenté par l’extension du marché carbone européen et l’instauration d’une “taxe carbone” aux frontières ou par une partie de la collecte d’un impôt mondial sur les multinationales.
Pendant le nouveau mandat, la loi sur la restauration de la nature, Ecophyto et le Pacte vert devront aussi être remis sur le métier.
L’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne : Benoit Biteau n’y est pas défavorable si elle s’inscrit dans un projet cohérent.
« Mais il faut dans un premier temps taxer les importations de produits agricoles revendus sur le marché européen pour éviter toute concurrence déloyale, explique le député. A l’origine, l’ouverture des frontières visait simplement à faciliter le transfert vers des pays tiers puisque les ports de la Mer Noire étaient fermés ».
A moyen terme, l’adhésion de l’Ukraine à l’UE ne peut s’envisager – cette fois-ci – sans une réforme en profondeur de la Pac et une réallocation des aides en fonction du nombre d’actifs pour que les soutiens publics ne soient pas alloués à des conglomérats. Le budget devra aussi être abondé en conséquence».
Comme tous les paysans députés européens, Benoit Biteau gère sa ferme tout en menant ses missions de parlementaire européen à Bruxelles. Il est membre du Groupe des Verts/Alliance libre européenne (72 élus).
Elu en 2019 député européen, Benoit Biteau se représente au mois de juin prochain pour remplir un nouveau mandat. Il figurera sur la liste Les Ecologistes.
A Bruxelles, il a été élu vice-président de la Commission de l’agriculture et du développement rural. Il a tenté de proposer des alternatives à la Pac 2021-2027 mais elles n’ont pas été validées par la majorité des membres.
Selon le député européen, les aides Pacs devraient être réparties en fonction du nombre d’actifs qui travaillent sur les exploitations et non pas en fonction de leur superficie. « Aujourd’hui, 20 % des agriculteurs perçoivent 80 % des aides », déplore-t-il.
Benoit Biteau s’appuie sur les résultats de ses actions menées en Poitou-Charente lorsqu’il était conseiller régional et sur son expérience de paysan pour promouvoir un nouveau modèle de l’agriculture.
Sa ferme familiale (Sablonceaux – Charente martime) est convertie à l’agriculture biologique. Et grâce au travail réalisé depuis qu’il a repris l’exploitation à ses parents, il a reçu en 2009, le Trophée national de l’agriculture durable remis par Michel Barnier alors ministre de l’Agriculture.
« Je m’autorise à faire de la politique, et à faire bouger les politiques publiques, pour sortir l’agriculture de l’ornière dans laquelle elle est engagée », explique le député.
A propos des manifestations du mois de février dernier : « Si on (Les écologistes) avait été entendus par la majorité, on aurait sorti l’agriculture des difficultés actuelles. En se rapprochant du Front National, les agriculteurs mettent au pouvoir leur bourreau. Le parti a défendu la Pac de 2023 comme Les Républicains et «En Marche » ».
Benoit Biteau affirme n’avoir voté aucun accord de libre échange, y compris celui de Nouvelle Zélande. Il est opposé à l’autorisation des NGT (new genetic technology) qui « sont ni plus ni moins des OGM puisque la sélection des plantes repose sur une modification de leur patrimoine génétique ».
S’il il est réélu député, Benoit Biteau sera de nouveau membre la Commission de l’agriculture et du développement rural en charge de la Pac post 2027 « avec l’intention de la réformer en profondeur ».
Selon lui, l’Union européenne devrait être dotée d’un budget autonome (1). Il serait par exemple alimenté par l’extension du marché carbone européen et l’instauration d’une “taxe carbone” aux frontières ou par une partie de la collecte d’un impôt mondial sur les multinationales.
Pendant le nouveau mandat, la loi sur la restauration de la nature, Ecophyto et le Pacte vert devront aussi être remis sur le métier.
L’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne : Benoit Biteau n’y est pas défavorable si elle s’inscrit dans un projet cohérent.
« Mais il faut dans un premier temps taxer les importations de produits agricoles revendus sur le marché européen pour éviter toute concurrence déloyale, explique le député. A l’origine, l’ouverture des frontières visait simplement à faciliter le transfert vers des pays tiers puisque les ports de la Mer Noire étaient fermés ».
A moyen terme, l’adhésion de l’Ukraine à l’UE ne peut s’envisager – cette fois-ci – sans une réforme en profondeur de la Pac et une réallocation des aides en fonction du nombre d’actifs pour que les soutiens publics ne soient pas alloués à des conglomérats. Le budget devra aussi être abondé en conséquence».
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Mr Biteau se dit opposé aux NGT parce qu’ils reposent comme les OGM « sur la modification du patrimoine génétique » Je suis abasourdi qu »un responsable politique »
qui plus est agriculteur puisse dire de telles aneries ……c’est de l’incompétence ou de la manipulation …..? ? ? . Quand on est dans un positionnement idéologique et dogmatique tout est possible
Les OGM sont obtenus par transgénèse ( par introduction d’un gène étranger ) , Les NGT sont obtenus par mutagénèse permet de provoquer une varation génétique au sein d’une même espèce ( elle est même parfois spontanée ….ce qui a induit l’évolution des plantes ……..)Alors MR Biteau soyez sérieux INFORMEZ VOUS et ne laissez des idéologues le faire à votre place ….s’il vous reste encore un peu de bon sens et de pragmatique paysan ! ! ! !