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Créé par Chuanxin Sun, chercheur de l’Université suédoise des sciences agricoles et ses collègues, le SUSIBA2 est obtenu grâce à la modification de riz par un gène d’orge. « La plante a été testée et cultivée en Chine pendant trois ans », précise l’étude.
Ainsi modifié, le végétal a la particularité de stocker les glucides dans ses tiges et ses graines plutôt que dans ses racines. On obtient donc un riz à haute teneur en amidon.
Cette découverte répond aux nouvelles contraintes de l’agriculture : alléger son empreinte sur l’environnement tout en augmentant sa production de 70 % d’ici 2050 pour répondre aux besoins croissants de la population mondiale. Selon l’étude, la culture du riz est un des responsables des émissions de gaz à effet de serre. Elle émet principalement du méthane (40 % des émissions) et de l’oxyde d’azote (50 %), des gaz au pouvoir 30 fois et 300 fois plus réchauffant que le CO2.
Les rizières sont responsables de près de 17 % des émissions mondiales de méthane, selon l’étude. « Le SUSIBA2 est le 1er riz à basse émission de méthane et pourrait offrir une solution durable au problème », avancent les auteurs.