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« Les coopératives se mobilisent » pour aider leurs adhérents après une moisson catastrophique, a déclaré le président Michel Prugue devant la presse à la Foire de Châlons-en-Champagne. « Le but est d’apporter de la trésorerie aux exploitations pour un emblavement correct », a-t-il ajouté, chiffrant les besoins entre 500 et 600 euros/ha.
Différentes mesures sont prises : crédit sur les intrants à rembourser lors de la prochaine moisson, prise en charge des coûts de résiliation de contrat, caution auprès des banques, a détaillé Michel Prugue.
Les coopératives s’organisent face à une récolte très particulière, faible en volume et atypique en qualité. Un travail de tri, d’allotement est mené pour orienter la marchandise vers les débouchés possibles. Il s’agit aussi d’honorer les contrats : certaines coopératives « achètent des volumes ailleurs pour ne pas perdre des clients », a-t-il expliqué, ajoutant que « la taille des outils permet ou pas de le faire ».