Cette année, le risque de verse devrait être élevé dans certaines parcelles semées précocement et ayant reçu un apport d’azote inutile. Quelque soit la situation et avant toute intervention chimique, des grilles de calcul permettent d’estimer ce risque afin de raisonner les applications de régulateurs.
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Certaines parcelles de céréales de la région se caractérisent par des semis assez précoces et des apports d’azote au tallage réalisés alors que les sols contenaient des quantités d’azote suffisantes pour ne pas réaliser ces apports. Autrement dit, un certain nombre d’apports ont été réalisés alors que les reliquats à 3 feuilles – tallage étaient supérieurs à 60 unités d’azote. Ces parcelles ont donc un risque de verse plutôt important cette campagne. Et même si toutes les parcelles ne sont pas concernées, il est important d’estimer le risque dans chaque situation.
Le risque de verse est déterminé principalement par quatre critères : la sensibilité de la variété, la densité de tige, le niveau de nutrition azotée en début de cycle et les conditions météorologiques à la montaison (entre le stade épi 1 cm et le stade 1-2 nœuds) qui peuvent favoriser l’étiolement des plantes.
Figure 1 : grille de risque verse sur blé tendre et blé dur
Figure 2 : grille de risque verse sur orges d’hiver