En blé tendre et blé dur
Plus les semis sont tardifs, plus le blé a une durée de tallage réduite. De ce fait, les doses doivent être augmentées plus on avance vers l’hiver.
A l’exception de Pescadou en blé dur, qui nécessite une majoration de dose de 10 %, les variétés qui tallent peu n’ont pas à être semées plus denses. En effet, elles s’appuient naturellement sur un faible nombre d’épis pour élaborer leur rendement ; augmenter la densité de semis aurait pour conséquence d’altérer la fertilité de l’épi.
Figure 1 : densité de semis recommandée en blé tendre
Les blés hybrides doivent avoir une densité réduite de 30 % par rapport au tableau ci-dessus.
Figure 2 : densité de semis recommandée en blé dur
En orge
En condition non stressante, l’orge est une espèce qui talle bien. Le tallage est souvent excédentaire en semis précoce, ce qui augmente la concurrence à la lumière lors de la montaison et rend la culture plus sensible à la verse et aux maladies. En conséquence, une dose de semis adaptée diminuera ces risques.
Une densité de 180 à 240 grains/m² suffit pour assurer un peuplement épis optimum. Pour les orges hybrides, prévoir une densité de 180 gr/m² pour les premiers semis.
Pour les semis plus tardifs, la densité de semis devra être augmentée : 10 % de semence en plus par quinzaine.
Triticale
Semer clair est une des conditions de la réussite de la culture.
Limiter les densités de semis permet de :
• Optimiser le potentiel : le triticale est pénalisé par les densités supérieures à 260 plantes/m², quelle que soit la date de semis.
• Limiter le risque de verse sur cette espèce assez sensible.
• Limiter le développement de l’oïdium qui devient préoccupant sur certaines variétés.
Les densités conseillées sont inférieures de 15 % à celles du blé.
• Semis du 20 octobre au 30 octobre : viser 150 à 200 plantes/m².
• Semis novembre : viser 180 à 240 plantes/m².