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En Ukraine, 30 % des surfaces sont désormais récoltées et compte tenu de la météo estivale et des premiers rendements observés, le marché attendait une correction de la production ukrainienne dans le rapport USDA. C’est chose faite, puisque l’USDA propose une estimation à 25 Mt (contre 27 Mt précédemment), mais cela reste au-dessus des attentes. Agritel prévoit en effet une production inférieure à 23 Mt, alors que le gouvernement ukrainien estime la récolte 2015 à 22,2 Mt.
En dépit de la baisse de production, le disponible exportable ukrainien reste malgré tout conséquent et pourrait se reconcentrer sur l’Europe. En effet, si l’Ukraine avait su trouver des acheteurs sur l’Asie au cours de la précédente campagne, la Chine devrait cependant réduire ses importations de moitié cette année.
En Russie, plus de la moitié des maïs sont désormais récoltés. Les rendements, légèrement inférieurs aux 5t/ha devraient permettent à la Russie de battre de nouveaux records de production (13,5 Mt) et d’export (4Mt).
Le gouvernement russe a annoncé la suppression de la taxe à l’exportation sur les blés. La Russie reste très dynamique à l’export et la compétition reste rude face aux offres européennes. La forte disponibilité des blés européens et la compétition à l’export maintienne la pression sur les prix du blé. Le maïs subit mécaniquement cette pression. En effet, 75% du maïs consommé dans l’UE-28 est destiné à l’alimentation animale et entre en concurrence directe avec les autres céréales.
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