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« Importer de l’huile de palme produite à plus de 10 000 km pour l’incorporer aux biocarburants n’est à l’évidence pas cohérent avec la directive 2009/28/CE », qui est « très explicite dans son encouragement à l’utilisation de sources d’énergie locales ». Cette directive indique que la « production d’énergie décentralisée comporte de nombreux avantages », précisent les quatre auteurs de ce rapport commandé par Matignon et qui sera donc sur la table du nouveau Premier ministre.
Réussir son colza pour la campagne 2024
- Choisir le bon couvert végétal pour un maximum de bénéfices agronomiques
- Fertilisation, bien raisonner ses apports pour optimiser sa marge
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Les deux conseils généraux suggèrent une piste fiscale, rendant plus difficile aux pétroliers leur marge de manœuvre pour échapper à la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) quand ils recourent à l’huile de palme. Il s’agirait d’établir un « compte moitié » pour l’huile de palme, par opposition aux huiles de friture usagées, qui comptent double, et permettent ainsi aux pétroliers d’atteindre plus vite leur obligation d’incorporation de biocarburants sans payer la taxe.