Suivi du réseau Resobet-Fongi
Situation et analyse de risque
Sur les 20 parcelles du réseau restant exploitables 6 sites restent sous le contrôle du T1.
Le site de Ponthoile (secteur maritime) atteint le seuil d’intervention du T1 cette semaine.
13 sites sont observés pour évaluer si un T2 est nécessaire. 5 sites justifient une seconde intervention : Belleuse sur oidium, Marchelpot sur cercosporiose, Canchy – Ovillers la Boiselle – Vignacourt sur rouille.
Les conditions climatiques actuelles pluie et températures clémentes sont favorables à l’évolution et au développement des maladies. La fréquence de feuilles avec rouille est en forte progression cette semaine dans le réseau.
La nuisibilité des maladies (perte de productivité) résulte de la précocité de l’attaque et de sa gravité (perte de feuille ou repousse) et non de la fréquence de feuilles atteintes.
Pour décider de renouveler la protection, il faut prendre en compte la date de récolte et les délais avant récolte des produits (DAR).
Une application fongicide à moins de 45 jours de la récolte est rarement valorisée.
â–º Seuils d’interventions à prendre en compte maintenant :
â–º Récapitulatif des observations au 21 août :
â–º Tableau des performances des produits (plus le rectangle est long, plus le produit est performant sur la maladie)
Il est essentiel de faire le choix du meilleur produit adapté aux maladies présentes afin d’obtenir un contrôle optimal. La dose de fongicides conseillée par l’ITB est la dose optimale en termes d’efficacité et de persistance. Diminuer la dose d’un produit équivaut à réduire son efficacité et sa persistance.
Parasitisme
• Noctuelles défoliatrices, pégomyies : pas d’évolution de ces parasites. Pour les pégomyies il convient de rester vigilant à une éventuelle génération en septembre.
• Teignes : la pluviométrie de cette dernière décade permet de lutter naturellement contre ce bio-agresseur par noyade des chenilles. Les symptômes de morsures, feuilles du coeur noir ne disparaissent pas. Si un relais est encore justifié, verifier la présence ou non de chenilles dans le cœur des betteraves. On ne conseille pas de traitement pour des parcelles nouvellement affectées après le 15/08.
• Acariens : bien que les symptômes soient moins visibles avec le retour de l’humidité, beaucoup de bordure de parcelles restent concernées par ces acariens.
• Nématodes à kystes : il est utile d’identifier les parcelles avec présence de nématodes à kystes, cela permettra d’adapter l’itinéraire cultural, le choix variétal à la prochaine betterave.
La présence de nématodes à kystes dans les betteraves se caractérise par le flétrissement par zones aux heures chaudes de la journée, une carence magnésienne induite, et une croissance retardée dans certaines parties de la parcelle. Sur la racine de la betterave on constate une prolifération de radicelles et la présence de kystes blancs, sur les radicelles de betteraves.
Bore
De la carence en bore plus ou moins évoluée est diagnostiquée ici ou là. On observe un jaunissement du feuillage par zone et des craquelures perpendiculaires aux nervures de la feuille, des nécroses sur les pétioles.
Les feuilles du cœur noircissent.
Sur la racine des pourritures liégeuses sèches plus ou moins Importantes apparaissent.
Betteraves montées à graines
La lutte doit se poursuivre en arrachant ou en coupant celles-ci en dessous du collet de la betterave.
Les graines étant maintenant viables, il convient de sortir les hampes florales du champ.
Agrément conseil de l’ITB à l’utilisation des produits phytosanitaires n°7500002
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