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Betterave, conseils pour la fertilisation azotée

Le calcul de la fertilisation azotée de la betterave repose sur la méthode du bilan. La mesure du reliquat d’azote sortie hiver détermine le stock initial. A partir de cette mesure, le calcul de dose se fonde sur les caractéristiques et les pratiques culturales de la parcelle qui peuvent influencer fortement la disponibilité en azote.

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Le manque ou l’excès d’azote sont pénalisants pour la productivité en sucre, le bon ajustement de la dose est donc primordial. Les valeurs moyennes des reliquats sortie hiver sont supérieures à celles de l’année 2014, de fortes variabilités sont observées comme tous les ans.

Modalités d’apport

Sur labour d’hiver ou non labour
• Dose < 80 kg/ha : apport conseillé 8 jours avant le semis. L’apport d’azote pour des doses faibles de l’ordre de 40 kg/ha est possible sur le semis jusqu’au stade 2 feuilles. Dans ce cas, préférer la forme ammonitrate.
• Dose > 80 kg/ha : les apports réalisés avant semis permettent d’assurer la meilleure productivité. Il est préférable d’apporter l’azote en respectant un délai de 15 jours avant le semis, afin d’éviter toute perturbation de la levée. Le fractionnement reste une solution de secours, lorsque ce délai ne peut pas être respecté et en cas de doses conseillées supérieures à 80 kg/ha. Réaliser l’apport avec une fertilisation avant semis de 1/2 à 2/3 de la dose conseillée (sans excéder 80 kg/ha) et le complément devra être fait au stade cotylédons.

Sur labour de printemps
• Apporter l’azote avant labour en prenant soin de l’incorporer avec un outil à dents pour éviter d’une part que l’azote se retrouve en fond de raie de labour et d’autre part de limiter la volatilisation. Pour des doses faibles (40 kg/ha), l’apport peut également se faire sur semis jusqu’au stade 2 feuilles (en privilégiant la forme ammonitrate).

Localisation de l’azote au semis
• Lorsque les difficultés pratiques d’apports avant semis sont récurrentes, l’option de l’équipement de localisation sur le semoir reste le meilleur conseil. La technique permet alors de diminuer la dose d’apport car l’enfouissement élimine tout risque de pertesatmosphériques.

ITB

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