Le président Poutine s’est félicité le 12 mars, à quelques jours de la présidentielle, d’avoir fait de l’agriculture une « locomotive » pour l’économie russe avec une forte hausse de sa production favorisée selon lui par les échanges de sanctions avec les Occidentaux.
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« Le secteur agricole russe a changé de manière radicale ces dernières années (…), se transformant en une locomotive de l’économie russe », a-t-il déclaré.
La production de grains s’est établie à 135,4 Mt en 2017, a-t-il rappelé. Ce résultat permet à la Russie de battre son record de 1978, quand l’Union soviétique disposait de surfaces cultivées bien plus vastes. « C’est un résultat étonnant ! C’est exactement le double par rapport à l’an 2000 », a souligné Vladimir Poutine.
Les niveaux de production de ces dernières années ont permis à la Russie de dépasser les Etats-Unis comme premier exportateur mondial de blé.
Frappée depuis 2014 par des sanctions économiques européennes et américaines, la Russie a riposté par un embargo sur les produits alimentaires occidentaux, et « couvre entièrement aujourd’hui tous ses besoins alimentaires », a-t-il affirmé. Européens et Américains « avec leurs sanctions nous ont donné l’occasion d’aider nos producteurs agricoles », a-t-il ajouté.