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SGS (société internationale, leader mondial de l’inspection) a présenté les premiers résultats qualitatifs de la récolte russe, lors de la conférence Black Sea Grain, qui s’est tenue début septembre à Moscou. Ils concernent principalement les régions du Sud (Krasnodar, Stavropol et Rostov), Volvograd (Volga-Ural) et Voronezh (Central Chernozem).
Moins de blé à haute teneur en protéines pour l’export
Sur les premiers volumes collectés, la moitié serait du blé de grade 4 (52 %), en augmentation au regard des trois dernières campagnes. Le grade 3 est pour la quatrième année consécutive en baisse, atteignant à peine 20 %. Enfin, le blé fourrager devrait une nouvelle fois représenter plus d’un quart du blé russe (27 %). Etant donné que la récolte sera plus importante que les années précédentes en volume, une baisse du pourcentage n’entraine pas systématiquement une baisse du volume au regard des années précédentes.
Les blés à haute teneur en protéines sont moins nombreux que d’ordinaire. Le taux moyen des exports de blé russe devrait se situer entre 11,5 % et 12,5 % (figure 1). Le détail par région montre une diminution dans l’ensemble des zones, à l’exception de Stavropol qui avait connu une forte baisse l’an dernier. En revanche, la qualité des protéines est bonne, leur formation s’étant déroulée dans de bonnes conditions. Ainsi le taux de gluten humide est plus important que l’an dernier dans les régions du Sud.
Figure 1 : Répartition des blés selon le taux de protéines
Dans la région de Volvograd, la répartition des protéines est plus hétérogène, et une importante part de la production récoltée se trouve en dessous de 11,5 % de protéines. Qui plus est, les blés avec de hautes teneur en protéines sont souvent corrélés avec une qualité légère du gluten.
De bons poids spécifiques et légèrement moins de punaises
Les PS sont en forte augmentation en comparaison des 3 dernières campagnes, dépassant 80 kg/hl dans l’ensemble des régions, à l’exception de Stavropol (figure 2).
Figure 2 : Evolution du poids spécifique (PS) par région
Côté blés punaisés, ils sont en régression cette campagne sur l’ensemble du territoire. La figure 3 illustre ce taux de blé punaisé en sortie de champ. Le blé russe, souvent pointé du doigt pour son taux de grains punaisé trop important (même si le blé est trié après sa sortie des champs pour répondre aux différents cahiers des charges) parvient peu à peu à le diminuer.
Figure 3 : Evolution du taux de grains punaisés
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