–stop–
Les résultats de cette étude publiés dans la revue Science s’inscrivent dans les efforts entrepris par les scientifiques pour augmenter les rendements des grandes récoltes comme celles du riz et du maïs, de manière à faire face à l’accroissement de la population mondiale.
« Nous avons utilisé des cultures de tabac comme modèle de recherche parce qu’elles sont plus simples pour faire des expériences, mais nous effectuons aussi les mêmes modifications génétiques sur des cultures de riz et d’autres récoltes », explique Krishna Niyogi, chercheur à l’Université de Berkeley (Californie), un des principaux co-auteurs de ces travaux. « Les processus moléculaires que nous modifions sont fondamentaux pour que les plantes puissent effectuer la photosynthèse et nous espérons de ce fait obtenir des résultats similaires pour accroître les rendements des autres récoltes », souligne-t-il.
S’il y a trop de luminosité, les mécanismes de la photosynthèse peuvent être endommagés. Les plantes ont recours dans ce cas à un système de protection pour éliminer l’excès d’énergie emmagasiné. Mais ce mécanisme est lent à se désamorcer quand il n’est plus nécessaire, quand le ciel se couvre par exemple. Ces scientifiques ont découvert les gènes permettant de désactiver rapidement cette sorte de soupape de sécurité, permettant des gains de 14 à 20 % des rendements.