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Un risque limaces en hausse sur céréales

Les limaces affectionnent tout particulièrement la pluie et les températures douces en période de semis, comme c’est le cas actuellement.

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Le modèle climatique ACTA positionne le risque limaces global de l’année en cours par rapport à des années de référence.

Figure 1 : indice de risque limaces, exemple sur la station météo de Metz

 

Au 23 septembre, le risque est en hausse sur la Lorraine suite à la pluviométrie et aux températures clémentes de ces derniers jours (cf courbe noire sur la figure 1).

Mettre en place des pièges

La mise en place avant le semis de quatre pièges à limaces standardisés de 0,5 m de côté (de type Inra-Bayer), commercialisés par de Sangosse et Bayer, permet d’appréhender les types de limaces en présence et le niveau de pression à la parcelle.

Préalablement humidifiés par trempage les pièges doivent être positionnés le soir, pour un relevé le lendemain matin avant la chaleur.

Lorsque le nombre de limaces piégées est supérieur à 20/m2, des stratégies de lutte chimiques peuvent être mises en place avant même le semis. Une lutte chimique qui diffère selon le type de limaces piégées, car si la limace grise provoque essentiellement des dégâts de surface, la limace noire peut provoquer des dégâts souterrains en attaquant les graines en germination.

Quels traitements ?

En présence de limaces grises, traiter en période d’activité, soit 15 jours avant le semis, soit en post-semis – prélevée.

Sur limaces noires, intervenir au moment du semis, avec la semence sans brasser à la main ou avec un micro-granulateur. Puis faire une application de post-semis/prélevée en surface qui reste la lutte de base.

Les stratégies de lutte culturales reposent au semis sur une préparation du lit de semence avec terre sans mottes, un évitement des graines en surface et un rappuyage du sol.

 

Pascaline PIERSON (Arvalis – Institut du végétal)

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