Le site www.reseau-agri-sentinelles.fr recense toutes les actions de prévention du suicide et facilite l’accès aux professionnels de l’accompagnement.
Pour lutter contre le fléau qu’est le suicide en milieu agricole, c’est au plus tôt qu’il faut repérer les signaux de détresse. C’est donc tous ceux qui passent sur les exploitations qui doivent y être sensibilisés. Certains seront prêts à faire plus en devant des « agri-sentinelles ».
« Dans tous les départements, il existe des dispositifs d’écoute et d’accompagnement mais ils sont trop peu connus, souligne Etienne Gangneron, vice-président de la FNSEA. Au travers du réseau agri-sentinelles, nous voulons fédérer tous les acteurs de l’agriculture, sans étiquette syndicale ou d’entreprises, pour accompagner nos collègues qui rencontrent des difficultés, en sachant les orienter vers les spécialistes qui pourront les aider. » Car en devenant agri-sentinelle, l’inséminateur, le délégué MSA ne vont pas devenir psychologue ou assistante sociale, mais ils seront la passerelle entre l’agriculteur et les dispositifs existants pour l’aider.
Pour les aider à prévenir au plus tôt les risques psycho-sociaux, le site www.reseau-agri-sentinelles.fr permet à tous ceux qui côtoient les agriculteurs de pouvoir connaitre et présenter les dispositifs existants. Accessible à tous, ce site internet permet d’avoir accès facilement et rapidement à tous les informations, y compris depuis un smartphone pour transmettre immédiatement un contact. C’est un annuaire, actualisé et localisé, des professionnels de l’accompagnement.
Le site présente également les formations qui donneront aux 10 000 potentielles sentinelles la possibilité de mieux détecter les situations d’isolement et de détresse psychique, ainsi que de connaitre les attitudes adaptées à ces situations.
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en effet, les signes de souffrance mentale due au contexte socio-économique de l’agriculture sont fréquents, dont notamment un excès de risque de décès par suicide chez les travailleurs du secteur agricole. L’isolement géographique et social ou encore le faible revenu des exploitants agricoles accroissent les exigences et des pressions psychologiques exercées sur le psychisme de l’agriculteur. L’excès de charge mentale qui en résulte génère des conditions de travail stressantes, responsables de risques psychosomatiques, conduites addictives et somatisations (maladies cardio-vasculaires, troubles musculo-squelettiques, troubles gastro-intestinaux, états d’anxiété et dépressifs, suicides…).: http://www.officiel-prevention.com/formation/fiches-metier/detaildossierCHSCT.php?rub=89&ssrub=206&dossid=589