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« Socomac a augmenté la part de ses transports fluviaux, qui en quatre ans est passée de 36 % à 50 % en 2014 », selon le dossier de presse, avec à la clé « une économie de 1,3 million de kg équivalent CO2 ». La filiale de Soufflet, gestionnaire de la réception et de l’export de grains sur le port de Rouen, vient d’investir plus d’1 M d’euros dans le déchargement des péniches, afin d’accroître de 25 % ses capacités et d’accueillir de nouveaux convois. Résultat, sa part de transports fluviaux grimpe désormais à 60 %.
Sénalia, associée à Ecorail (SNCF), a misé sur le transport de céréales par voie ferrée, dont la proportion est passée de 7 à 12 % entre 2013-14 et 2014-15. Un développement du rail qui « a permis d’économiser plus de 3 330 tonnes de CO2 en une année », d’après Haropa.
Ce projet Nord Seine associe les trois coopératives Acolyance, Valfrance et Vivescia. Objectif : organiser le transport par voie ferroviaire de 160 000 t de céréales à destination du port de Rouen, les navettes partant du nord et du sud de la région parisienne et jusqu’à la Champagne-Ardenne. Un chiffre largement dépassé puisque 200 000 t ont été atteintes dès la première année, puis 400 000 t. « Avant, 80 % de l’approvisionnement de nos silos du port de Rouen étaient réalisés par camion, a souligné en conférence de presse Gilles Kindelberger, directeur de Sénalia. Le transport routier est aujourd’hui tombé à 64 %. »
2,8 M d’euros ont par ailleurs été investis il y a un an dans le déchargement des péniches. Sénalia dispose désormais d’une navette fluviale, mise en place en avril et juillet derniers.