—stop—
Si la FNPSMS (interprofession) prévoit entre 55 et 60 000 hectares, l’UFS (semenciers) préfère une vision arithmétique à 48 500 hectares, surface répondant à l’objectif de stocks à 50 % par rapport aux utilisations.
« Le plan de production devrait être en forte baisse » à 48 500 ha de maïs semences en 2017, contre 64 500 ha en 2016, a déclaré le 23 novembre Jean-Frédéric Cuny, vice-président du comité production à la section maïs et sorgho, qui vise à « retrouver la moyenne sur 10 ans d’un stock à 50 % ». La France affiche déjà un réajustement des surfaces cette année à – 7,5 %, après le pic de 93 300 ha en 2014. Mais les stocks de semences devraient rester très élevés, supérieurs dans l’UE à 80 % des utilisations, d’après ses chiffres.
Côté FNPSMS, les perspectives dressées le 24 novembre paraissent moins sombres pour 2017 : dans un marché du maïs « difficile » en Europe de l’Ouest, mais « stable » en Europe centrale et en « légère croissance » dans les pays tiers, l’interprofession estime que l’« impact potentiel du programme en France sera au mieux neutre ». L’horizon 2019 lui semble plus dégagé, avec une croissance des surfaces en maïs dans la zone hors UE, une stabilisation ailleurs pour un gain dans l’Hexagone entre 1 000 et 1 500 ha en multiplication de semences.