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La pluviométrie moyenne enregistrée depuis deux mois est globalement déficitaire par rapport à l’historique mais certains secteurs sont plus touchés. C’est notamment le cas de l’Ouest Audois, centré sur le secteur de Bram et dans une moindre mesure sur le secteur de Muret et l’est gersois.
Depuis le 1er octobre, de nombreux secteurs ont cumulé moins de 20 mm (figure 1). L’eau n’y a pas toujours été suffisante pour assurer une levée homogène mais a pu, au contraire, permettre des débuts de germination tout en laissant la graine dans le sec.
Figure 1 : pluviométrie du 1er octobre au 15 novembre 2015
Dans ces situations, en plus de levée hétérogène par plaque, il y a de fort risque de perte de pied (les graines ne supportant pas la sécheresse plus de 8 à 10 jours une fois la germination activée).
Réaliser le comptage des plantes levées
Il est donc important, même si la pluie revient, de réaliser des comptages de plantes levées :
– En dessous de 100 à 150 pieds/m² en blé dur, il est nécessaire d’envisager un sur-semis ou un nouveau semis.
– En dessous de 80 à 150 pieds/m² en blé tendre, il est nécessaire d’envisager un sur-semis ou un nouveau semis : 80 plantes/m² en sols profonds où un rattrapage sera possible, 150 plantes/m² en sols plus superficiels
En cas de sur-semis ou re-semis de blé tendre, privilégier des variétés très précoces (Hybiza, Solehio…) ou ultra précoces à épiaison (Nogal…).
Si un désherbage racinaire a déjà été réalisé, le semis direct est à privilégier pour limiter la dilution de l’herbicide dans le profil. Un semis en combiné est également possible sans problème de phytotoxicité.