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Si les conditions météorologiques sont normales l’an prochain, avec des surfaces emblavées au printemps prochain du même niveau que cette année (125 000 hectares), la pomme de terre rejoindrait le rang des productions en crise. Les emblavements de 2014, de 120 000 hectares ont suffi à engendrer « un effondrement des marchés et une dépression profonde de la filière », rappelle le CNIPT.
L’organisation avertit : l’anticipation des emblavements 2017 « doit se décider avec prudence et en connexion avec les besoins des marchés ». Les cours du tubercule étant corrects cette campagne 2016/17, les producteurs pourraient être tentés de miser sur cette production en confortant leurs surfaces de la pomme de terre.
Mais il semble en tout cas que les céréales absorberont une partie des surfaces de grandes cultures, les céréaliers estimant que la prochaine campagne ne pourra qu’être meilleure que celle de 2016/17, une des pires qui soit pour le revenu céréalier.